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Toujours pas d'accord sur la formation d'un gouvernement en Italie

Des affiches électorales à Rome, ce lundi 5 mars 2018, au lendemain des législatives. [AP - GREGORIO BORGIA]
Des affiches électorales à Rome, ce lundi 5 mars 2018, au lendemain des législatives. - [AP - GREGORIO BORGIA]
Un nouveau round de négociations entre les partis italiens sera nécessaire la semaine prochaine. Faute d'accord sur un gouvernement, les principaux leaders ont été invités par le président Sergio Mattarella à revoir leur copie.

Après deux premières journées d'échanges, les positions des deux principales forces en présence - la coalition de droite et d'extrême-droite et le Mouvement 5 étoiles (M5S, antisystème) - restaient inchangées. Chacun se refusait à nouer une alliance aux conditions de l'autre.

"Beaucoup sont venus ici énumérer des 'non'. Nous, au président de la République, nous avons offert des 'oui", a assuré Matteo Salvini, 45 ans, le chef de la Ligue (extrême droite), et leader de la coalition de droite arrivée en tête le 4 mars avec 37% des voix.

"Point de départ"

Matteo Salvini a réaffirmé que son alliance avec Forza Italia de Silvio Berlusconi devait rester "le point de départ" de ce nouvel exécutif. Et il s'est dit prêt à former un gouvernement avec le M5S, premier parti du pays avec 32% des voix.

Un scénario toujours catégoriquement rejeté par Luigi Di Maio, candidat du M5S au poste de chef du gouvernement, qui a a assuré "ne pas reconnaître" l'existence d'une coalition de droite.

ats/pym

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