L'Australie, où est née cette "Heure pour la planète" en 2007 avec un seul événement, a comme chaque année lancé l'opération samedi à 20h30 heure locale, plongeant dans le noir l'Opéra et le Harbour Bridge de Sydney.
Au fil des fuseaux horaires, les gratte-ciel de Hong-Kong et de Singapour ont ensuite éteint leurs lumières, tout comme la tour Eiffel à Paris, l'Acropole à Athènes ou encore la basilique Saint-Pierre à Rome.
>> La porte de Brandebourg samedi soir :A Mexico, des monuments comme l'Ange de l'indépendance, sur le très touristique Paseo de la Reforma, et la place centrale du Zocalo ont été plongés un moment dans l'obscurité.
"Le changement climatique va plus vite que nous"
Earth Hour "arrive à un moment où la population et la planète sont sous pression. Le changement climatique va plus vite que nous. Ses conséquences inquiétantes sont sur nous", a averti sur Twitter le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres, alors que les trois dernières années ont été les plus chaudes jamais enregistrées.
afp/ami
Combat également contre le déclin de la biodiversité
Cette année Earth Hour voulait dépasser la seule question du réchauffement, appelant également à la mobilisation pour la préservation de la nature.
Les experts de la Plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES) ont cette semaine averti l'humanité qu'elle se mettait en danger en provoquant le déclin de la faune et la flore de la planète.