Mardi vers minuit, les premiers meetings électoraux ont eu lieu. L'un d'entre eux s'est tenu à Barcelone, durant lequel Carles Puigdemont, le président destitué de Catalogne, actuellement en exil à Bruxelles, s'est adressé à ses partisans via une vidéoconférence, dans un message dirigé contre Madrid.
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"Ils (l'Etat espagnol) veulent mettre tous les obstacles possibles pour que nous ne puissions pas faire campagne à égalité avec les autres candidats", a-t-il lancé. Les électeurs "peuvent choisir entre nation et soumission", et "entre les institutions catalanes ou les personnages obscurs de Madrid", a-t-il complété.
Gouvernement déchu et candidat
Douze des treize membres du gouvernement déchu sont candidats aux élections, dont Carles Puigdemont et Oriol Junqueras, qui rivalisent pour la direction du camp séparatiste.
Aux dernières élections en 2015, les indépendantistes avaient remporté la majorité absolue des sièges au parlement régional, avec 47,8 % des voix.
Le lancement de la campagne avec Carles Puigdemont:
ats/rens