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Angela Merkel se fait huer à Munich lors de son dernier meeting

Angela Merkel sous les sifflets de ses opposants à Munich
Angela Merkel sous les sifflets de ses opposants à Munich / L'actu en vidéo / 50 sec. / le 22 septembre 2017
Angela Merkel et son rival social-démocrate Martin Schulz ont tenté vendredi de mobiliser leurs troupes et rallier les indécis en cette fin de campagne en Allemagne. La chancelière a été sifflée durant son discours à Munich.

Pour son dernier meeting, Angela Merkel espérait un meilleur accueil en Bavière. Malgré les sifflets qui ont perturbé l'ensemble de son discours, elle est restée stoïque jusqu'au bout.

"On ne va certainement pas façonner l'avenir avec des sifflets et des cris", a-t-elle tout de même lâché à l'attention des perturbateurs.

La chancelière allemande, depuis douze ans au pouvoir, est la cible privilégiée ces dernières semaines de petits groupes proches de la droite populiste qui la conspuent à chacun de ses rassemblements de campagne.

>> Le portrait d'Angela Merkel dans le 19h30 :

Portrait d’Angela Merkel
Portrait d’Angela Merkel / 19h30 / 3 min. / le 22 septembre 2017

"La froideur sociale" d'Angela Merkel

Plus combatif que jamais, même si tous les sondages prédisent une claque dans deux jours à son parti, Martin Schulz a lui dénoncé "la froideur sociale" d'une chancelière sans "vision pour l'avenir". Il l'a dit devant plusieurs milliers de personnes au centre de Berlin.

Il a aussi attaqué avec virulence le parti de la droite nationaliste "Alternative pour l'Allemagne" (AfD), "une honte pour notre nation", dont certains membres ont prêché la fin de la repentance pour les crimes nazis.

>> Le portrait de Martin Schulz dans le 19h30 :

Portrait de Martin Schulz: challenger d'Angela Merkel
Portrait de Martin Schulz: challenger d'Angela Merkel / 19h30 / 3 min. / le 21 septembre 2017

Le parti de la chancelière en tête des sondages

A deux jours du vote, l'Union chrétienne-démocrate (CDU, droite conservatrice) de la chancelière et son allié bavarois (CSU) restent largement en tête dans les sondages.

Ils sont crédités de 34 à 36% des voix par deux études des instituts Insa et Forsa publiées vendredi, tandis que le SPD (gauche) de l'ex-président du Parlement européen sont entre 21 et 22%. Plus d'un tiers des sondés reste indécis.

L'AfD, qui a nettement radicalisé sa campagne en fin de parcours, axant notamment ses attaques sur les migrants et les musulmans, réalise la remontée la plus nette (11% à 13%).

ats/tmun

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