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La France craint que Pyongyang puisse bientôt frapper les Etats-Unis

Le chef de la diplomatie française Jean-Yves Le Drian lors d'une conférence de presse le 26 août 2017. [Kesytone - AP Photo/Karim Kadim]
Le chef de la diplomatie française Jean-Yves Le Drian lors d'une conférence de presse le 26 août 2017. - [Kesytone - AP Photo/Karim Kadim]
La Corée du Nord aura "dans quelques mois les moyens de toucher par l'arme nucléaire les Etats-Unis, voire l'Europe", a mis en garde le chef de la diplomatie française Jean-Yves Le Drian vendredi.

Faut-il avoir peur de la Corée du Nord ? "Oui, la situation est très grave", a déclaré Jean-Yves Le Drian sur la radio RTL.

"On voit une Corée du Nord qui se fixe comme objectif d'avoir demain des missiles permettant de transporter l'arme nucléaire. Dans quelques mois, cela sera une réalité et à ce moment là, quand elle aura les moyens de toucher par l'arme nucléaire les Etats-Unis, voire même l'Europe, et au moins le Japon et la Chine, la situation sera explosive, c'est pourquoi il faut anticiper", a indiqué le chef de la diplomatie française.

"Il faut que la Corée du nord retrouve le chemin des négociations", a-t-il insisté.

Escalade de la crise

La crise entre les Etats-Unis, qui veulent empêcher Pyongyang de se doter de missiles intercontinentaux à têtes nucléaires, et la Corée du Nord a connu un nouvel épisode lundi avec le tir d'un missile nord-coréen au-dessus du Japon.

Pyongyang désigne les exercices réalisés par les armées américaine et sud-coréenne comme des préparatifs d'invasion.

agences/cab

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Vladimir Poutine prône le dialogue

Vladimir Poutine a jugé vendredi que la tension entre la Corée du Nord et les Etats-Unis était sur le point de dégénérer en un "conflit d'envergure" et qu'il fallait, pour éviter d'en arriver là, privilégier les négociations à toute forme de pression sur Pyongyang à propos de son programme de missiles nucléaires.

"Il est essentiel de résoudre les problèmes par un dialogue direct impliquant toutes les parties sans poser de conditions préalables", écrit le président russe dans un message publié sur le site internet du Kremlin.

La Chine, principal soutien de la Corée du Nord, elle est opposée à des nouvelles sanctions réclamées par le Japon et des capitales occidentales.