Une quatrième personne a été arrêtée à Barcelone après les attaques de jeudi

L'enquête se poursuit à Barcelone après la double attaque de Barcelone et Cambrils. Les hommages et les condamnations se multiplient également.

Plus d'informations dans notre suivi de la journée de vendredi.

Un quatrième suspect a été interpellé dans le cadre de l'enquête sur les attentats, annonce la police catalane.

Le corps de police a précisé que l'arrestation avait eu lieu à Ripoll, à une centaine de kilomètres au nord de Barcelone, où deux autres personnes avaient été interpellées plus tôt en lien avec les attentats.

L'avenue de Las Ramblas est à nouveau ouverte au public, mais l'émotion reste vive.

>> Le point dans le 12h45 :

De nombreux touristes ont participé à la cérémonie d'hommages à Barcelone et des fleurs ont été déposées en plusieurs endroits du centre-ville.

>> Les observations de Marie Bolinches à Barcelone :

Le politologue Asiem El Difraoui, auteur du "Que sais-je?" sur le djihadisme, rappelle dans le Journal de 12h30 de la RTS que l’Espagne est depuis longtemps dans le viseur des islamistes radicaux: "L'Espagne était jusqu’à présent relativement efficace dans la lutte antiterroriste. Après les attentats horribles contre les gares de Madrid le 11 mars 2004, il n’y avait pas eu d’attentat majeur. Mais la menace était toujours là. (…) Il y a de très vieux réseaux djihadistes présents en Espagne."

>> L'interview d'Asiem El Difraoui :

France Inter

La police espagnole recherche toujours le principal suspect des attaques, le conducteur de la camionnette qui a fauché des passants à Barcelone.

Pour l'heure, trois personnes ont été arrêtées, dont un Espagnol et un Marocain. La police estime qu'au moins huit personnes sont impliquées dans ces attaques.

>> Les précisions de Marie Bolinches à Barcelone :

En plus des 14 morts, la Protection civile fait désormais état d'un total de 130 blessés, dont 16 dans un état critique, 23 dans un état grave et 48 plus légèrement touchés.

>> Le point à la mi-journée dans le 12h45 :

Les victimes des attaques de Barcelone et Cambrils sont de 34 nationalités différentes, a annoncé la Protection civile espagnole sur Twitter. Aucune victime suisse ne figure dans cette liste.

Une femme blessée dans la nuit de jeudi à vendredi à Cambrils a succombé à ses blessures, a annoncé la Protection civile espagnole.

Le bilan de la double attaque de Barcelone et Cambrils passe ainsi à 14 morts, un bilan qui n'inclut pas les cinq terroristes présumés abattus par la police à Cambrils.

Parmi les 14 morts figurent trois Espagnols, trois Allemands, deux Italiens et une Belge.

>> Le point de la situation dans le 12h30 :

Reuters - Sergio Perez

Une foule imposante s'est rassemblée vers midi sur la place de Catalogne pour rendre hommage aux victimes, dont le roi Felipe, le Premier ministre Mariano Rajoy et le président de la Catalogne Carles Puigdemont.

"No tinc por, no tinc por", ("Nous n'avons pas peur" en catalan), ont scandé une dizaine de fois, d'un ton grave, les milliers de Barcelonais qui étaient présents.

>> Les images du rassemblement :

Les enquêteurs font le lien entre les attaques de jeudi et l'effondrement d'une maison mercredi soir à Alcanar, au sud de Barcelone, en raison d’une explosion au gaz.

>> Le point sur ces premiers événements :

Selon El Pais, qui cite des sources de la lutte antiterroriste, la cellule responsable des attaques serait composée de 12 personnes, les cinq morts de Cambrils, les trois personnes détenues et quatre autres suspects toujours dans la nature.

Contacté par la RTS, le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) a affirmé qu'il ne disposait pour l'instant pas d'information sur d'éventuelles victimes suisses. Des clarifications sont toujours en cours.

Le conseiller fédéral Didier Burkhalter a réagi vendredi: "C'est avec effroi et tristesse que la Suisse a pris connaissance de l'attentat qui a endeuillé l'Espagne. Nous sommes en pensées avec la population et le gouvernement espagnol à qui nous présentons nos condoléances et nous témoignons notre amitié".

La présidente de la Confédération Doris Leuthard a aussi condamné l'attaque "de la manière la plus forte", se disant en pensées avec les victimes et leurs proches.

La police recherche toujours un homme en fuite après les deux attentats, a annoncé vendredi Carles Puigdemont, le président de Catalogne.

Interrogé sur la fuite d'un "terroriste", Carles Puigdemont a confirmé qu'il était "effectivement dans la nature", indiquant que la police n'avait pas d'éléments "sur ses capacités de nuire".

Il pourrait s'agit du conducteur de la camionnette qui a renversé des dizaines de personnes à Barcelone et s'est enfui en courant. Un témoin l'a décrit comme "un homme très jeune, d'une vingtaine d'années, au visage mince".

Le chef du gouvernement catalan Carles Puigdemont a levé le doute vendredi matin sur l'attaque de la nuit à Cambrils en confirmant que certains assaillants abattus par la police portaient de fausses ceintures explosives.

Les terroristes responsables de l'attaque de Londres au mois de juin dernier avait déjà utilisé cette technique.

Une troisième personne a été arrêtée vendredi matin dans le cadre de l'enquête sur les attaques de la nuit, a annoncé la police catalane.

Deux attentats à la voiture bélier ont été commis à quelques heures d'intervalle en Catalogne, faisant 13 morts et une centaine de blessés à Barcelone. Cinq "terroristes présumés" ont ensuite été abattus dans la station balnéaire de Cambrils.

>> A lire : Le résumé des événements de la nuit

La police catalane a fait savoir sur son compte Twitter qu'elle considérait l'attaque de Cambrils comme liée à l'attentat qui a fait 13 morts et une centaine de blessés d'au moins 18 nationalités différentes jeudi à Barcelone.

Ces faits seraient également liés à une explosion survenue jeudi matin dans une maison à Alcanar, toujours en Catalogne, a dit la police.

L'explosion dans le logement d'Alcanar avait fait un mort et sept blessés. Près de 20 bonbonnes de gaz avaient été retrouvées. Les enquêteurs soupçonnent que les occupants "préparaient un engin explosif".

Selon un porte-parole des Mossos, certains des cinq présumés terroristes abattus à Cambrils portaient ce qui ressemblait à des ceintures d'explosifs. Selon certains médias locaux, il s'agirait de fausses bombes.

La police a procédé à des explosions contrôlées dans la station balnéaire.

Six civils et un policier ont été blessés tôt vendredi quand une voiture a foncé dans la foule dans la station balnéaire de Cambrils dans la province de Tarragone, à 120 km au sud de Barcelone, avant d'être arrêtée par les tirs de la police, ont indiqué les autorités. Un des civils serait dans un état critique.

Cinq occupants ont été tués dans la fusillade, a confirmé la police. Elle avait auparavant annoncé avoir abattu "quatre terroristes présumés" et blessé grièvement un cinquième.

La situation est désormais sous contrôle à Cambrils, assure la police, mais des démineurs sont sur place pour vérifier si les suspects tués portent ou non des ceintures explosives. Ils devaient procéder à des explosions contrôlées.

La police catalane pense que les assaillants tués à Cambrils sont liés à l'attaque à Barcelone et à l'explosion survenue à Alcanar.

La police a annoncé que "quatre terroristes présumés" ont été abattus dans la nuit de jeudi à vendredi à Cambrils, à 120 km au sud-ouest de Barcelone, quelques heures après l'attaque au véhicule bélier dans la capitale catalane. Un cinquième a été blessé.

On ignore pour l'instant si l'opération de Cambrils est en lien direct avec l'attentat de Barcelone. Selon un correspondant de la radio Cadena Ser, plusieurs rues de la commune étaient barrées et des gens étaient confinés dans des restaurants et des lieux de divertissement.

La police catalane fait état d'une opération en cours à Cambrils, au sud de Barcelone, en relation avec une possible attaque terroriste.

Après l'attaque de la camionnette bélier à Barcelone, plusieurs mouvements de panique ont été filmés sur les Ramblas ainsi que dans les rues adjacentes.

Le Premier ministre espagnol Mariano Rajoy a annulé ses vacances pour rentrer à Madrid. Il a qualifié l'attaque d'attentat djihadiste" et a décrété un deuil officiel jusqu'à dimanche.

"Aujourd'hui, la lutte contre le terrorisme est la principale priorité des sociétés libres et ouvertes comme la nôtre. C'est une menace mondiale et la réponse doit être mondiale", a dit Mariano Rajoy lors d'une conférence de presse à Barcelone.

L'officier de police Josep Lluis Trapero a dit que l'attaque avait été menée sur la zone piétonne des Ramblas "de façon à tuer le plus de personnes possible".

Le conducteur aurait ensuite pris la fuite à pied, il ne serait probablement pas armé. La police pense qu'un second véhicule aurait servi à la fuite du suspect.

Le passeport du premier homme arrêté a été retrouvé dans la camionnette mais ce n'est pas lui qui conduisait. Il aurait dit à la police que ses papiers d'identité avaient été volés.

Trois des victimes tuées dans l'attaque sont de nationalité allemande, selon la chaîne de la télévision publique ZDF.

Selon les dernières informations du ministère de l'Intérieur de Catalogne, les deux suspects arrêtés par la police sont bien en relation avec l'attentat mais aucun des deux n'est le conducteur de la fourgonnette.

Le deuxième suspect serait un Espagnol originaire de Melilla.

Les deux suspects ont été appréhendés dans deux villes de Catalogne, à Ripoll et Alcanar.

Selon le dernier bilan communiqué par le responsable de l'Intérieur du gouvernement régional catalan, Joaquim Forn, l'attentat aurait fait 13 morts et plus de 100 blessés.

Quinze d'entre eux seraient dans un état grave et le bilan pourrait encore s'alourdir selon Joaquim Forn.

Le président de la Catalogne a déclaré trois jours de deuil dans la région.

Vendredi, à midi, une minute de silence sera observée à la Place de Catalogne, près des lieux de l'attaque.

La police scientifique est sur les lieux de l'attaque à Barcelone. Le quartier est bouclé.

Le premier suspect arrêté serait un homme de 28 ans né au Maroc.

Selon sa page Facebook, qui a été fermée après son arrestation, il aurait vécu à Marseille, avant de déménager dans la ville catalane de Ripoll. Il résidait légalement en Espagne.

Il aurait été emprisonné en Espagne pour des violences domestiques, mais la police ne le suspectait pas d'activités terroristes selon le quotidien ABC.

Le police de Barcelone continue d'évacuer le périmètre où s'est produit l'attaque et où de nombreux touristes sont toujours enfermés dans des commerces ou des locaux.

La police de la Catalogne a communiqué que deux de ses agents ont été renversés lors d'un barrage routier. Elle vérifie si l'événement est lié à l'attentat.

Le véhicule a ensuite été localisé à Sant Just Desvern, commune voisine de Barcelone, et un dispositif de déminage activé, a-t-elle précisé, ajoutant que les policiers ne savaient pas si le conducteur se trouvait toujours dans le véhicule ni s'il contenait des explosifs.

L'homme a été abattu, mais rien ne montre pour l'instant qu'il était lié à l'attentat.

Un Belge fait partie des personnes tuées dans l'attaque.

Le groupe Etat islamique a revendiqué la responsabilité de l'attaque à la fourgonnette dans un message diffusé par son organe de presse Amaq.

Un deuxième homme a été arrêté, selon le président régional.

Un des deux hommes est celui dont la photo avait été diffusée par la police.

La Commission islamique de l'Espagne a condamné l'attaque selon le quotidien el Periodico.

Une camionnette a été retrouvée par la police à Vic, au nord-est de Barcelone. Elle aurait servi à la fuite des suspects.

La photo de l'homme qui a loué la camionnette été diffusée par la police. Il n'est pas encore établi s'il s'agit de la personne qui a été arrêtée.

"L'Europe est à nouveau victime d'un acte terroriste lâche. La Suisse condamne cet acte motivé par la haine et le fanatisme avec vigueur. Mes pensées vont aux victimes de l'attaque et à leurs proches", a réagi la présidente suisse dans un tweet posté en allemand par le porte-parole de la Confédération.

Le gouvernement catalan a annoncé un nouveau bilan de 13 morts et 50 blessés.

Un homme aurait été arrêté selon la police. "Nous avons arrêté un homme et nous traitons cela comme une attaque terroriste", annoncent les Mossos d'Esquadra, la police de la Catalogne, sur Twitter, ajoutant qu'il n'y avait "aucune personne retranchée dans un bar du centre de Barcelone", contrairement à ce qu'avaient avancé plus tôt des sources policières.

Plusieurs témoins ont expliqué que la police vidait un à un les commerces des Ramblas où les personnes s'étaient réfugiées.

Le président français Emmanuel Macron a transmis "la solidarité de la France pour les victimes de la tragique attaque à Barcelone", se fendant même d'un second tweet en espagnol.

Le porte-parole de Merkel a de son côté dénoncé "une attaque révoltante", alors que le Premier ministre canadien Justin Trudeau condamnait "l'attentat terroriste de Barcelone".

Le maire de Londres, ville récemment frappée par des attentats, a lui aussi exprimé sa solidarité avec les victimes de Barcelone.

La télévision publique espagnole a rapporté que la camionnette qui avait foncé sur la foule avait été louée dans un quartier de la ville.

Barcelone Tourisme a offert à toutes les personnes coincées par les cordons de sécurité d'être hébergées gratuitement dans les hôtels de la ville.

D'autre part, les taxis évacuent gratuitement les personnes du centre-ville.

Les hôpitaux de Barcelone ont lancé un appel aux dons du sang.

Le secrétaire d'Etat américain Rex Tillerson a assuré que les Etats-Unis étaient "prêts à assister" les autorités espagnoles après l'attentat qui a frappé jeudi Barcelone.

Donald Trump a également posté un message assurant de sa solidarité.

"On est un peu paniqué, ça pleure dans tous les coins", témoigne Thomas, un touriste suisse qui s'est réfugié dans un tabac au moment de l'attaque. La RTS l'a contacté par téléphone.

Les images amateurs des Ramblas et de la camionnette juste après la collision.

Selon le responsable de l'Intérieur du gouvernement catalan, Joaquim Forn, le dernier bilan officiel est d'au moins un mort et 32 blessés dont plusieurs se trouvent dans un état grave.

Une radio espagnole avait évoqué un peu plus tôt un bilan d'au moins 13 morts.

Facebook a activé son dispositif d'urgence "Safety check" pour permettre aux personnes qui se trouvent à Barcelone de rassurer leurs proches.

Les autorités ont demandé au public d'utiliser à cet égard les réseaux sociaux et de ne pas encombrer les lignes téléphoniques.

Des passants se sont réfugiés dans des magasins qui ont baissé leur rideau.

La police catalane évoque une "attaque terroriste" sur Las Ramblas. Il y aurait deux morts et vingt blessés, selon les médias.

La zone a été fermée par un cordon de sécurité et cinq ambulances et une vingtaine de véhicules de police se trouvaient sur place, a constaté le correspondant de l'AFP.

Les services d'urgence ont recommandé d'éviter les alentours de la Place de Catalogne et ont demandé la fermeture des stations de métro et de train dans le secteur.

Une fourgonnette a percuté la foule dans le centre-ville Barcelone en Espagne dans une "énorme collision", selon la police catalane. Elle indique qu'il y a plusieurs blessés sans donner d'autres précisions pour l'instant.