Publié

L'attaque de Notre-Dame de Paris est un acte isolé, selon les autorités

Notre Dame de Paris sous haute sécurité après l'attaque d'un policier mardi. [EPA - Yoan Valat]
Notre Dame de Paris sous haute sécurité après l'attaque d'un policier mardi. - [EPA - Yoan Valat]
L'attaque à coups de marteau de policiers par un étudiant algérien mardi sur le parvis de Notre-Dame à Paris est a priori un acte isolé, a déclaré mercredi le gouvernement français.

"Toutes les indications confirment la première thèse, celle d'un acte isolé et qui montrent bien toute la difficulté à laquelle nous sommes confrontés sur ce terrorisme-là", a dit le porte-parole du gouvernement Christophe Castaner sur RTL.

La section antiterroriste du parquet de Paris a ouvert une enquête sur cette agression, intervenue trois jours après une attaque meurtrière revendiquée par l'EI à Londres.

Allégeance au groupe Etat islamique

Une perquisition au domicile de l'assaillant, un Algérien né en 1977 et domicilié à Cergy-Pontoise (Val-d'Oise), a permis mardi soir de trouver une vidéo d'allégeance à l'organisation Etat islamique. Une source policière fait aussi état de perquisitions dans son entourage.

Selon le ministre de l'Intérieur, Gérard Collomb, l'homme a attaqué les policiers en criant "c'est pour la Syrie". Il n'avait auparavant "à aucun moment donné des signes de radicalisation", a déclaré Christophe Castaner.

rtr/jvia

Publié

L'assaillant est un étudiant en journalisme

L'assaillant, né en Algérie en janvier 1977 et étudiant en sciences de la communication à Metz, blessé au thorax par des tirs de riposte, a été placé mercredi matin en garde à vue médicalisée à l'Hôtel Dieu, précise-t-on de source judiciaire.

Selon son CV sur le réseau LinkedIn, il était diplômé en journalisme d'une université suédoise où il avait étudié de 2008 à 2010. Il avait effectué un reportage de fin de diplôme sur le processus de réconciliation en Algérie après les années de plomb qui ont suivi l'annulation des élections de 1991. Il parle l'arabe, le suédois, l'anglais et le français.

Son directeur de thèse et le recteur de l'université de Lorraine Nord, interrogés par les médias français, se sont dit très surpris et ont affirmé ne jamais avoir détecté de signe de radicalisation chez l'étudiant.