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La tombe du général de Gaulle à Colombey-les-deux-Eglises vandalisée

La tombe de Charles de Gaule, à Colombey-les-deux-Eglises est visitée chaque année par 100'000 visiteurs et par des chefs d'Etat comme ici Nicolas Sarkozy en 2011.
La tombe de Charles de Gaule, à Colombey-les-deux-Eglises est visitée chaque année par 100'000 visiteurs et par des chefs d'Etat comme ici Nicolas Sarkozy en 2011.
La tombe de l'ancien président français Charles de Gaulle à Colombey-les-deux-Eglises, dans l'est de la France, a été dégradée samedi après-midi. Le caveau n'a pas été touché.

"La tombe, filmée en permanence, a été dégradée à 17h14 par un individu seul", a déclaré le procureur de Chaumont, Frédéric Nahon. L'homme a donné deux coups de pied sur le socle de la croix qui surmontait la tombe, provoquant sa chute. Le socle est resté intact, ont précisé les autorités judiciaires locales.

Cette tombe renferme la dépouille du général de Gaulle depuis son décès en 1970 dans ce village où il possédait une propriété. Il y repose aux côtés de son épouse Yvonne et de sa fille Anne.

Pas d'autres dégâts

Seule la croix religieuse de la tombe en marbre blanc d'environ 1m50 a été brisée, et non l'immense croix de Lorraine, symbole de la résistance, située au sein du mémorial Charles de Gaulle. Le lieu accueille chaque année quelque 100'000 visiteurs.

Les faits se sont produits très rapidement, "en moins d'une minute", selon le procureur de la République. Et son auteur, âgé d'une trentaine d'années, n'a pas commis d'autres dégradations avant de quitter le cimetière.

agences/br

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Promptes réparations, auteur recherché

Le président français a fait part de son "émotion" dans un communiqué et dit s'être "assuré" auprès des autorités préfectorales "de la prompte réparation de la sépulture". L'Elysée a aussi assuré samedi soir que "toutes les actions requises en réponse" à ces déprédations seront "conduites dans les meilleurs délais".

L'individu n'avait pas le visage dissimulé et aurait agi seul. Il est toujours recherché. Selon le maire de Colombey, l'affaire n'a "a priori pas de caractère politique", parlant de "dégradation" plutôt que de "profanation" sur les ondes de la radio FranceInfo. Et s'ajouter que sa plaque d'immatriculation était en cours d'identification.