Le guide suprême de la Révolution, l'ayatollah Ali Khamenei, a appelé les Iraniens à se mobiliser pour cette élection qualifiée d'"importante" à l'antenne de la télévision publique.
Le vote pourrait déterminer si le retour de Téhéran dans le concert des nations est appelé à s'accélérer ou si, au contraire, il va connaître un coup de frein avec l'arrivée d'un conservateur à la tête du pays.
Hassan Rohani, le chef de l'Etat sortant, considéré comme un modéré et un pragmatique, doit faire face au religieux Ebrahim Raisi, qui a apparemment le soutien des puissants gardiens de la Révolution.
A la main
Cinquante-cinq millions d'Iraniens, sur 80, sont inscrits sur les listes électorales.
Tous les bulletins seront dépouillés à la main et le résultat définitif pourrait n'être annoncé qu'après deux jours.
Si aucun candidat ne passe la barre des 50% des suffrages exprimés, blancs compris, un deuxième tour sera organisé le vendredi suivant la proclamation du résultat définitif.
reuters/pym