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Une photo de famille et des directives pour les nouveaux ministres français

La photo du gouvernement français entourant le président Macron à l'issue du premier Conseil des ministres, diffusée par le compte Twitter de l'Elysée. [@Elysee]
La photo du gouvernement français entourant le président Macron à l'issue du premier Conseil des ministres, diffusée par le compte Twitter de l'Elysée. - [@Elysee]
Au lendemain de la présentation du gouvernement, le nouveau président français Emmanuel Macron a dirigé jeudi son premier Conseil des ministres, donnant des directives pour mener à bien sa politique présidentielle.

Confidentialité, discipline, solidarité et responsabilité doivent être la règle au sein du gouvernement, a insisté le chef de l'Etat lors de ce Premier conseil des ministres, selon les propos rapportés en fin de réunion par le nouveau porte-parole du gouvernement Christophe Castaner.

Emmanuel Macron a aussi expliqué aux ministres que le chef de l'Etat devait fixer la stratégie, donner le cap et tenir l'équilibre des institutions et que le Premier ministre devait arbitrer.

Il a ajouté que les ministres n'étaient désormais plus cantonnés à des étiquettes et que leurs origines politiques ne devaient pas jouer dans l'exercice de leurs fonctions.

Moralisation de la vie publique et droit du travail

Piloté par un Premier ministre venu de la droite modérée, Edouard Philippe, le nouveau gouvernement intègre des 18 ministres et 4 secrétaires d'Etat, des personnalités de gauche, de droite, du centre et de la société civile et il respecte la parité hommes-femmes.

>> Lire aussi : Bruno Le Maire, Nicolas Hulot et François Bayrou au gouvernement français

Parmi les premiers dossiers qui attendent ce gouvernement figurent la moralisation de la vie publique, une promesse de campagne d'Emmanuel Macron, et la réforme du code du travail, qui doit être lancée "très vite", a répété le chef de l'Etat.

Evoquant la constitution du cabinet annoncé mercredi, le nouveau président a déclaré qu'une politique industrielle ne pouvait être moderne si elle ne prenait pas en compte les enjeux d’écologie, une allusion à la nomination de Nicolas Hulot.

"Bâti pour durer"

Ce gouvernement est "évidemment bâti pour durer" au-delà des législatives, a assuré Edouard Philippe jeudi sur France Inter. "Je vois beaucoup d'électeurs de droite, beaucoup d'électeurs de gauche qui se disent qu'on a là une chance unique de tenter quelque chose qui ne s'est jamais fait", a-t-il ajouté.

Le chef du gouvernement a expliqué qu'il s'impliquerait "bien sûr" dans la décisive bataille des élections législatives pour "donner au président de la République la majorité dont il a besoin".

Un total de 61% des Français se disent satisfaits de la composition du gouvernement, selon un sondage Elabe pour la télévision BFMTV publié jeudi. Et 65% des personnes interrogées estiment qu'il incarne un "renouvellement", contre 33% d'un avis contraire.

agences/boi

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Premier entretien Macron-Poutine

Emmanuel Macron et Vladimir Poutine se sont entretenus pour la première fois au téléphone jeudi, a fait savoir l'entourage du chef d'Etat français.

Vladimir Poutine "a félicité son homologue pour son élection et la composition du gouvernement" et "malgré les divergences de positions sur différents sujets, ils ont rappelé la relation ancienne et particulière entre les deux pays", a ajouté la même source.

"Les deux présidents sont convenus de poursuivre le dialogue sur les crises régionales (Ukraine, Syrie) et les relations bilatérales (sécurité, économie, culture)", a-t-on encore déclaré.

Un agenda chargé pour Emmanuel Macron


Emmanuel Macron a un programme chargé pour sa première semaine de présidence avec en premier lieu les tractations qui ont précédé la désignation du Premier ministre et la formation du gouvernement, ainsi qu'une visite en Allemagne pour rencontrer Angela Merkel.

Depuis le début de la semaine, le président a aussi reçu la commission du CIO chargée d'examiner la candidature de Paris pour le JO 2024, le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres et le président du Conseil européen Donald Tusk.

Son agenda comprend encore une visite auprès des troupes françaises au Mali ce vendredi. Il doit se rendre sur la base française de Gao.

Plus tard, un déjeuner est annoncé avec le président américain Donald Trump le 25 mai, en marge du sommet de l'Otan à Bruxelles et avant le sommet du G7 en Sicile, les 26 et 27.