Il n'existe aucune preuve non plus que ce Britannique de 52 ans converti à l'islam se soit radicalisé lors d'un séjour en prison en 2003, ont fait savoir lundi les enquêteurs britanniques. Mais il s'intéressait manifestement au djihad.
L'assaillant a été tué par les forces de l'ordre après avoir précipité sa voiture de location sur des passants qui traversaient le pont de Westminster puis agressé des policiers à l'arme blanche dans l'enceinte du Parlement. C'était mercredi 22 mars. Son action a été revendiquée le lendemain par l'EI.
"Manque de sophistication"
Neil Basu, coordinateur national des services de l'anti-terrorisme, a indiqué dans un communiqué que le mode opératoire de son attaque "reposait sur un manque de sophistication, de petits moyens, des techniques peu coûteuses copiées sur d'autres attaques".
Tout cela, ajoute-t-il, "répond à la rhétorique des chefs de l'EI en terme de méthodologie pour attaquer les civils et la police, mais je ne dispose à ce stade d'aucune preuve montrant qu'il en ait parlé avec d'autres".
"Je sais quand, où et comment il a commis ces atrocités, j'ai besoin maintenant de savoir pourquoi", conclut-il.
reuters/ta