Israël refusera des visas à Human Rights Watch, accusé de partialité
Le ministère israélien des Affaires étrangères a confirmé à cette décision et accusé HRW d'avoir "constamment montré qu'elle était une organisation fondamentalement partiale et anti-israélienne dotée d'un ordre du jour hostile". Il a toutefois précisé que les employés israéliens et palestiniens sont autorisés à continuer à travailler.
HRW, qui a établi de nombreux rapports critiques sur l'occupation israélienne des territoires palestiniens, a demandé il y a plusieurs mois un visa pour le nouveau directeur de son bureau chargé d'Israël et de la Palestine, l'Américain Omar Shakir.
"Réprimer le messager"
Les autorités israéliennes ont rejeté la demande car, selon elles, HRW "n'est pas vraiment une organisation de défense des droits de l'Homme", a précisé l'ONG.
"Nous travaillons dans plus de 90 pays. De nombreux gouvernements n'aiment pas nos conclusions fondées sur des recherches approfondies, mais leur réaction n'est pas de réprimer le messager", a déploré Omar Shakir.
afp/jvia
Rapports critiques
Loi de 2016
HRW a été mise à l'index par d'autres pays. En 2011, le gouvernement d'Ouzbékistan a fermé ses bureaux et une délégation de l'ONG a été expulsée du Venezuela en 2008.