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"La presse est malhonnête et la situation dont j'ai hérité est chaotique"

"La malhonnêteté des médias est hors de contrôle"
"La malhonnêteté des médias est hors de contrôle" / L'actu en vidéo / 48 sec. / le 16 février 2017
Le président américain Donald Trump s'en est pris jeudi avec virulence à la "malhonnêteté" de la presse, devant les journalistes venus à sa première conférence de presse en solitaire.

Affirmant s'adresser "directement" aux Américains, le président a assuré que "beaucoup de journalistes ne vous diront pas la vérité". "La presse est devenue si malhonnête que si nous n'en parlons pas, nous ne rendons pas service au peuple américain". "Le niveau de malhonnêteté des médias est hors de contrôle", a asséné Donald Trump.

Pagaille

En outre, il a affirmé avoir "hérité d'une situation chaotique" aux Etats-Unis et dans le monde, défendant le bilan de son premier mois de présidence.

"C'est la pagaille", a diagnostiqué Donald Trump au cours d'une longue tirade, citant les emplois qui "fuient notre pays", à "Mexico et ailleurs" ou le "désastre" au Moyen-Orient.

Il a également démenti les informations sur des contacts répétés l'an dernier entre son équipe de campagne et le renseignement russe, ainsi que des discussions entre son ex-conseiller à la sécurité nationale et un diplomate russe.

"Ce ne sont que des fausses informations", a-t-il déclaré.

agences/pym

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Donald Trump ne fera pas appel sur son décret anti-immigration

Le ministère étasunien de la Justice a demandé jeudi à la cour d'appel de San Francisco l'abandon de la procédure sur le décret anti-immigration de Donald Trump, en expliquant que l'exécutif préférait réviser sa copie plutôt que de perdre du temps au tribunal.

"Plutôt que de poursuivre ce litige en justice, le président a l'intention d'abroger son décret et de le remplacer par un nouveau décret, grandement révisé", ont écrit les avocats du gouvernement dans un mémorandum transmis à la cour.

Le nouveau décret "éliminera ce que la cour a estimé, de façon erronée, soulever des questions constitutionnelles", ont-ils ajouté. "En agissant ainsi, le président permettra une protection immédiate du pays, plutôt de poursuivre une action en justice potentiellement de longue en durée".