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Le premier raid américain au Yémen sous l'ère Trump fait près de 60 morts

Un dessin représentant un drone américain sur un mur de la capitale Sanaa. [EPA/YAHYA ARHAB]
Un dessin représentant un drone américain sur un mur de la capitale Sanaa. - [EPA/YAHYA ARHAB]
Des membres présumés d'Al-Qaïda ont été tués dimanche dans le premier raid d'envergure au Yémen des Etats-Unis depuis l'arrivée au pouvoir de Donald Trump. Seize civils et un soldat américain ont été tués lors de l'opération.

Des drones et des hélicoptères Apache ont pris pour cible des repaires d'Al-Qaïda dans une école, une mosquée et un dispensaire, a indiqué un responsable yéménite qui a requis l'anonymat.

Le chef local d'Al-Qaïda, identifié comme étant Abou Barzane figure parmi les personnes tuées dans l'opération, a précisé le responsable. Au total, 57 personnes ont été tuées, dont 16 civils.

Un soldat américain a perdu la vie et trois autres blessés au cours du raid, a par ailleurs annoncé l'armée américaine dimanche. Un appareil ayant subi des dommages à l'atterrissage a dû être détruit sur place, selon AP.

Dans un décret publié samedi sur l'immigration le président Trump vise les ressortissants de sept pays, dont le Yémen.

>> Lire aussi : Des juges limitent les expulsions liées au décret américain anti-immigration

Dans ce pays pauvre de la Péninsule arabique, les forces gouvernementales, soutenues par une coalition arabe sous commandement saoudien, affrontent à la fois des rebelles Houthis, qui contrôlent une partie du territoire dont la capitale Sanaa, et des groupes djihadistes dans le sud du Yémen.

agences/mre

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Conflit meurtrier

Depuis mars 2015, plus de 7400 personnes ont été tuées dans la guerre au Yémen, selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

Un coordinateur humanitaire de l'ONU, Jamie McGoldrick, a donné un bilan beaucoup plus élevé en citant une estimation de 10'000 civils tués.

Plus de 100 personnes ont été tuées en 24 heures au Yémen dans des raids aériens et des combats acharnés opposant les forces progouvernementales à des rebelles pour le contrôle de zones côtières sur la mer Rouge, ont par ailleurs indiqué dimanche des sources militaires et médicales.