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Le président russe Vladimir Poutine très satisfait de son année 2016

Vladimir Poutine pendant sa conférence de presse annuelle à Moscou, ce 23 décembre 2016. [Alexei Nikolsky, Sputnik, Kremlin Pool Photo via AP]
Vladimir Poutine très sûr de lui pour sa conférence de presse annuelle / Forum / 2 min. / le 23 décembre 2016
Interrogé lors de sa conférence de presse de fin d'année, Vladimir Poutine est revenu sur une année qui a consacré sa politique militaire en Syrie et ses paris politiques en Europe et aux Etats-Unis.

"Personne, à part nous", les Russes, n'a cru que Donald Trump pouvait être élu président, a lancé Vladimir  Poutine, tout en fustigeant les démocrates de Barack Obama et d'Hillary Clinton pour leur manque de "dignité" dans la défaite.

A un journaliste américain qui l'interrogeait sur d'éventuelles élections présidentielles anticipées, Vladimir Poutine a répondu avec le sourire: "Dans quel pays?"

Course aux armements

Il a également accusé l'administration américaine d'avoir mis les deux pays sur la voie d'une nouvelle course aux armements en se retirant du traité ABM sur la limitation des armes stratégiques en 2002.

La veille, il avait ordonné le renforcement de la force de frappe nucléaire russe, afin de la rendre capable de percer tout bouclier antimissile. Dans la foulée, Donald Trump appelait à renforcer et accroître la capacité des États-Unis en matière d'armement nucléaire.

Vladimir Poutine ne voit "rien d'inhabituel" et "rien de nouveau" dans cette prise de position.

ats/pym

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La Russie toute-puissante

L'homme fort du Kremlin a de nouveau répété qu'il considérait que la Russie était aujourd'hui "plus puissante que n'importe quel agresseur potentiel".

Ces annonces pleines de détermination viennent au lendemain de l'annonce par l'armée syrienne de la reprise de la totalité de la ville d'Alep, la plus grande victoire pour le président Bachar al-Assad depuis le début de la guerre en 2011, un succès qui n'aurait pas été possible sans le soutien militaire décisif de la Russie.

Piratage

Vladimir Poutine a affirmé que l'identité de ceux qui ont piraté le Parti démocrate américain pendant la campagne présidentielle n'avait aucune importance. Ce qui compte, a-t-il ajouté, c'est que ces piratages ont montré que l'opinion publique américaine était manipulée.

Il a ironisé sur le fait que le parti n'avait plus de "démocrate" que le nom et que des grands noms de l'Histoire américaine "devaient se retourner dans leur tombe".

Il a répété vouloir bâtir des relations constructives et pragmatiques avec les Etats-Unis une fois que Donald Trump sera à la Maison Blanche.