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Vague de mobilisation en Europe contre l'assaut militaire à Alep

A Londres, ils sont plusieurs centaines à avoir manifesté leur soutien aux habitants d'Alep. [eurovisions]
Vague de mobilisation européenne contre l'assaut militaire à Alep / L'actu en vidéo / 1 min. / le 14 décembre 2016
Des centaines de manifestants se sont mobilisés mardi soir dans plusieurs villes pour soutenir les habitants d'Alep-Est et dénoncer les méthodes militaires de Bachar al-Assad et de Vladimir Poutine.

En Angleterre, des centaines de personnes se sont réunies mardi soir devant la résidence de la Première ministre Theresa May à Londres pour dénoncer le régime de Bachar al-Assad et demander de favoriser une évacuation des civils et la livraison d'aides humanitaires.

A Berlin, des centaines de personnes, pour la plupart des requérants d'asile syriens, ont marché jusqu'à l'ambassade russe pour protester contre l'assaut militaire à Alep et les exactions contre les civils. Un peu plus tôt, une cinquantaine de personnes avaient manifesté à Paris devant le palais présidentiel pour demander un arrêt des combats.

Un accord de trêve a été annoncé en début de soirée, mais il n'était toujours pas appliqué mercredi matin.

>> Lire : De nouveaux bombardements empêchent l'évacuation des civils à Alep

Manifestation turque contre la Russie

En Turquie, des centaines d'hommes et de femmes se sont rassemblés mardi soir devant le consulat russe à Istanbul pour protester contre l'implication de la Russie dans la reprise d'Alep par le régime de Bachar al-Assad.

Dans la ville syrienne d'Idleb, sous contrôle rebelle, des dizaines de personnes ont manifesté leur soutien aux civils bloqués à Alep-est.

bri/eurovisions

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Au Parlement européen, les appels se multiplient aussi

Les appels se sont multipliés au Parlement européen mercredi à Strasbourg pour venir en aide aux habitants d'Alep pris au piège des bombardements.

"J'appelle les parties impliquées à voir au travers du brouillard de la guerre au moins pour un moment, au moins assez longtemps pour se remémorer leur humanité et permettre aux civils, les femmes, les enfants, de quitter (...) la ville en sécurité", a déclaré le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker.

"Des centaines de milliers de gens sont en train de vivre l'enfer sur terre", a martelé Manfred Weber, le chef de file du PPE (droite), principal parti au sein de l'hémicycle.

"Ceux qui commettent des crimes de guerre seront tenus responsables", a prévenu mardi soir Federica Mogherini, chef de la diplomatie européenne.