Publié

Europol ferme 4500 sites internet impliqués dans la contrefaçon

Europol a annoncé mardi l'arrestation de 14 personnes dans plusieurs pays européens soupçonnées d'avoir organisé une fraude à la TVA pour plusieurs centaines de millions d'euros. [Keystone - Mike Corder]
Europol a annoncé mardi l'arrestation de 14 personnes dans plusieurs pays européens soupçonnées d'avoir organisé une fraude à la TVA pour plusieurs centaines de millions d'euros. - [Keystone - Mike Corder]
L'office européen de police Europol a annoncé lundi que plus de 4500 noms de domaines internet spécialisés dans le commerce de contrefaçons, souvent via des réseaux sociaux, avaient été saisis par les autorités de 27 pays.

Europol a annoncé le même jour à son siège à La Haye le lancement d'une campagne baptisée "Don't F***(AKE) Up" (pas de contrefaçons...). Elle vise à empêcher les sites spécialisés de vendre des contrefaçons sur internet.

"L'immédiateté et l'anonymat permettent de vendre pratiquement n'importe quoi n'importe quand et à n'importe qui sur internet. Les contrefacteurs le savent et exploitent de plus en plus ces possibilités", a souligné Europol.

Toutes sortes de produits visés

Les polices européennes, mais aussi des Etats-Unis, de pays d'Amérique latine ou de Hong Kong ont participé à cette opération annuelle.

Les quelques 4500 sites internet fermés commercialisaient toutes sortes de produits, "de luxe, de sport, des pièces détachées, de l'électronique, des produits pharmaceutiques, des articles de toilette, et d'autres produits contrefaits", a ajouté Europol.

ats/afp/olhor

Publié

Douze arrestations

Europol s'est félicité qu'il y ait eu "un accroissement important du nombre de domaines internet saisis par rapport à l'année dernière".

Dans le cadre de cette opération, la police anti-fraude néerlandaise a indiqué avoir arrêté 12 personnes ces deux dernières semaines. Plus de 3500 vêtements, chaussures, sacs, parfums ou autres faux produits de luxe ont été saisis aux Pays-Bas, pour une valeur de plusieurs dizaines de milliers d'euros.

La plupart des descentes de police ont fait suite à des ventes en ligne de produits contrefaits via des réseaux sociaux comme Facebook et Instagram.