Publié

Le plan mondial anti-grossesses à risque ou non désirées prend du retard

Deux employés d'un centre de planning familial des environs de la capitale ougandaise Kampala en 2013. [EPA/Keystone - Cristina Vazquez]
Deux employés d'un centre de planning familial des environs de la capitale ougandaise Kampala en 2013. - [EPA/Keystone - Cristina Vazquez]
L'initiative baptisée Family Planning 2020 (FP2020) ayant pour but de mettre des moyens contraceptifs ou de prévention à la disposition de 120 millions de femmes d'ici 2020 a bénéficié à mi-parcours à 30 millions d'entre elles.

Des centaines de millions de femmes et de jeunes filles sont toujours exposées au risque d'une grossesse non-désirée et d'un avortement dangereux faute d'accès à des moyens de contraception fiables dans les pays en développement, malgré l'objectif fixé à Londres en 2012 lors du sommet du Planning familial, indiquent les organisations à l'origine de ce plan dans un rapport publié mardi.

Première cause de mortalité chez les adolescentes

Selon elles, 225 millions de femmes qui ne souhaitent pas procréer n'ont pas accès à des moyens de contraception fiables dans les pays en développement, où les complications liées à la grossesse coûtent chaque jour la vie à 800 mères, ce qui en fait la première cause de mortalité chez les adolescentes.

Trois cents millions d'habitantes des 69 pays les plus pauvres utilisent toutefois des méthodes de contraception modernes, soit une progression de 50% depuis 2003.

reuters/gax

Publié