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Le Conseil d'Etat français maintient la vidéosurveillance de Salah Abdeslam

La prison de Fleury-Morgis qui abrite le détenu le plus surveillé de France. [REUTERS - Christian Hartmann]
La prison de Fleury-Morgis qui abrite le détenu le plus surveillé de France. - [REUTERS - Christian Hartmann]
La plus haute juridiction administrative française a rejeté jeudi la demande de suspension de la vidéosurveillance permanente opérée dans la cellule de prison du suspect-clé des attentats du 13 novembre 2015 à Paris.

Le Conseil d'Etat français a estimé que "ni la loi autorisant cette vidéosurveillance, ni son application au requérant ne portaient une atteinte excessive à la vie privée de l'intéressé".

Le Conseil d'Etat a également relevé que "cette mesure se justifiait par le contexte d'attentats terroristes en France et la présomption que le requérant bénéficie du soutien d'une organisation terroriste internationale".

Débouté en première instance

En première instance, Salah Abdeslam avait été débouté le 15 juillet par le tribunal administratif de Versailles de sa demande de suspension en urgence de sa vidéosurveillance. Il avait donc fait appel devant le Conseil d'Etat, un appel examiné jeudi matin par l'institution.

Salah Abdeslam est placé à l'isolement, sous vidéosurveillance permanente, dans la prison de Fleury-Mérogis (Essonne), où il est incarcéré depuis le 27 avril. Il considérait que ce système portait atteinte à sa vie privée.

Reuters/olhor

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