Publié

L'auteur de l'attaque de Nice a bénéficié "de soutiens et complicités"

Attentat de Nice: l'assassin avait des complices
Le terroriste avait des complices / 19h30 / 1 min. / le 21 juillet 2016
Selon le procureur de Paris en charge de l'enquête sur l'attaque au camion de Nice, le tueur semble avoir envisagé son passage à l'acte "plusieurs mois avant" et aurait profité "de soutiens et de complicités".

L'auteur de l'attentat de Nice le 14 juillet "a bénéficié de soutiens et de complicités", a annoncé jeudi à Paris le procureur chargé de l'enquête, François Molins.

Lors d'une déclaration à la presse, il a fait état "d'avancées notables" dans l'enquête menée par "plus de 400 enquêteurs" et souligné que le tueur avait probablement projeté son passage à l'acte "plusieurs mois" avant la fête nationale française du 14 juillet.

La conférence de presse du procureur français François Molins
La conférence de presse du procureur français François Molins / L'actu en vidéo / 1 min. / le 21 juillet 2016

Proches toujours détenus

Le parquet a ouvert une information judiciaire pour association de malfaiteurs criminelle et requis le placement en détention provisoire de cinq personnes de son entourage qui étaient toujours entendues par les juges d'instruction en fin d'après-midi.

L'attaque au camion sur la promenade des Anglais a fait 84 morts et plus de 300 blessés. Elle a été revendiqué par l'Etat islamique (EI) mais l'enquête n'a à ce stade pas révélé d'allégeance du Tunisien de 31 ans à l'organisation djihadiste.

>> Un dispositif policier critiqué :

Attentat de Nice: le dispositif mis en place le soir de l'attaque est critiqué
Attentat de Nice: le dispositif mis en place le soir de l'attaque est critiqué / 19h30 / 2 min. / le 21 juillet 2016

afp/reuters/mre

Publié

5 suspects mis en examen et écroués jeudi soir

Cinq suspects, en contact avec le tueur avant l'attentat de Nice, ont été mis en examen jeudi soir par des juges antiterroristes, a-t-on appris auprès du parquet de Paris. Ils ont été placés en détention provisoire.

Trois des cinq suspects, un Tunisien et deux Franco-Tunisiens, ont notamment été mis en examen pour "complicité d'assassinats en bande organisée en relation avec une entreprise terroriste", a précisé le parquet.

Un couple d'Albanais, dont la femme a également la nationalité française, et l'un des deux Franco-Tunisiens ont également été mis en examen pour "infractions à la législation sur les armes en relation avec une entreprise terroriste". Ces trois derniers suspects sont soupçonnés d'avoir participé à la fourniture du pistolet avec lequel le tueur a tiré sur des policiers avant d'être abattu.

Tous les cinq, âgés de 22 à 40 ans, ont été mis en examen pour association de malfaiteurs terroriste criminelle.