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Les Européens se verront à 27 en septembre pour parler de leur avenir

Le président du Conseil européen Donald Tusk à Bruxelles mercredi. [Reuters - Francois Lenoir]
Le président du Conseil européen Donald Tusk à Bruxelles mercredi. - [Reuters - Francois Lenoir]
Les dirigeants européens se retrouveront le 16 septembre à Bratislava pour un sommet à 27 sur l'avenir de l'UE sans le Royaume-Uni, a annoncé mercredi le président du Conseil européen Donald Tusk.

Les premières discussions post-Brexit menées à Bruxelles n'ont pas permis "de tirer des conclusions, c'est pourquoi nous avons engagé une réflexion à 27 Etats et nous nous rencontrerons le 16 septembre à Bratislava pour poursuivre nos discussions", a déclaré Donald Tusk à Bruxelles.

Les dirigeants de l'Union européenne se sont déjà consultés mercredi sans le Royaume-Uni à Bruxelles sur la manière d'avancer malgré le Brexit, déterminés à afficher leur unité malgré de profondes divergences.

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Hollande veut une notification en septembre

Le futur gouvernement britannique devra notifier dès sa constitution sa demande de départ de l'UE, a répété mercredi François Hollande. Ceci doit donc intervenir "au début du mois de septembre", a ajouté le président français à l'issue de la rencontre à Bruxelles.

Au titre des initiatives à prendre pour la future Union à 27, il a estimé que les Etats membres pouvaient mutualiser leurs efforts de défense et qu'il fallait adapter la politique de concurrence pour constituer des champions européens.

François Hollande a répété qu'un futur accès du Royaume-Uni au marché intérieur européen impliquerait l'acceptation des quatre libertés de circulation - biens, services, capitaux et personnes.

Pas d'assouplissement de la politique monétaire dans l'immédiat

De son côté, la Banque centrale européenne (BCE) ne voit pas d'urgence à assouplir sa politique monétaire après le vote de la Grande-Bretagne en faveur d'une sortie de l'UE, au vu de la réaction plus calme que prévu des marchés à ce Brexit, selon plusieurs sources.

Les bourses ont fortement reculé pendant deux séances vendredi et lundi avant de se redresser depuis, ce qui incite la BCE à adopter une position d'attente avant d'obtenir des éléments concrets sur les conséquences du vote britannique sur l'économie réelle, disent ces sources.

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agences/tmun

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Cameron estime possible de discuter avant l'activation de l'article 50

Le Premier ministre britannique David Cameron a estimé mercredi que son successeur pourrait commencer à discuter avec l'Union européenne des conditions de sortie du Royaume-Uni avant même que l'article 50 ne soit activé, quand bien même les dirigeants européens affirment le contraire.

"Ils ont dit 'pas de négociation sans notification' mais je ne crois pas que cela exclut les discussions qu'un nouveau Premier ministre peut avoir avec ses partenaires ou avec les institutions pour que nous repartions du bon pied", a-t-il dit devant le Parlement britannique.