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Début des recherches sous-marines du vol MS804 "dans les prochains jours"

Le navire bâtiment hydrographique 'Laplace' de la Marine française. [MARINE NATIONALE]
Le navire 'Laplace' de la Marine française est équipé d'un système spécialisé pour localiser les boîtes noires. - [MARINE NATIONALE]
La campagne de recherches sous-marines pour localiser l'épave et les boîtes noires de l'Airbus A320 d'EgyptAir vont débuter "dans les prochains jours", a annoncé le Bureau d'enquêtes et d'analyses français jeudi.

"Une campagne de recherches sous-marines va débuter dans les prochains jours par l'arrivée sur la zone de l'accident du bâtiment hydrographique 'Laplace' de la Marine française", indique le Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA), qui participe à l'enquête aux côtés des autorités égyptiennes.

Le vol MS804 reliant Paris au Caire est tombé pour une raison encore indéterminée jeudi dernier entre la Crète et la côte nord de l'Egypte avec 66 personnes à bord, dont 30 Egyptiens et 15 Français, après avoir soudainement disparu des écrans radar.

Equipement pour localiser les boîtes noires

Deux enquêteurs du BEA se trouvent à bord du navire, qui a appareillé jeudi de Corse. Il est équipé d'un système spécialisé pour localiser les balises des boîtes noires, un "système immergé capable d'écouter et de localiser le signal des balises des enregistreurs de vol".

Par ailleurs, des discussions sont encore en cours pour compléter cette opération avec un second navire équipé d'un robot sous-marin d'exploration et de moyens de relevage adaptés à la grande profondeur de cette zone de recherche, estimée à 3000 mètres.

afp/vtom

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Rassemblement en mémoire des victimes

Environ 500 personnes se sont rassemblées jeudi soir pour une veillée à la chandelle près de l'opéra du Caire en mémoire des victimes du vol d'EgyptAir.

Les participants, dont plusieurs hôtesses d'EgyptAir en uniforme, ont observé une minute de silence, tenant à la main drapeaux égyptiens, fleurs blanches et fanions à l'effigie de la compagnie aérienne égyptienne. Les noms des victimes étaient inscrits sur une grande pancarte.