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Paris déclare la guerre aux logements non conformes d'Airbnb

Au total, 107 enregistrements étaient indiqués mardi à la mi-journée sur le nouveau site de la ville de Paris recensant les logements de la plateforme Airbnb déclarés dans les règles [JENS KALAENE/dpa]
Au total, 107 enregistrements étaient indiqués mardi à la mi-journée sur le nouveau site de la ville de Paris recensant les logements de la plateforme Airbnb déclarés dans les règles - [JENS KALAENE/dpa]
En lutte contre Airbnb, Paris se dote d'un site internet recensant les logements déclarés dans les règles. Objectif: mieux encadrer les locations touristiques de la plateforme.

Avec ce nouvel outil, la capitale française veut inciter les résidents à signaler les contrevenants. Elle suit ainsi Berlin, qui est entrée en guerre contre Airbnb en durcissant les conditions de location et en ouvrant sur internet un portail permettant aux habitants de signaler anonymement des appartements jugés "suspects".

>> Lire aussi : La ville de Berlin va sévèrement contrôler les locations Airbnb

Sur Europe 1, le directeur de cabinet à la mairie de Paris Mathias Vicherat a déclaré que cette nouvelle mesure pourrait inciter les voisins à demander pourquoi une personne "qui n'a pas procédé à l'opération de mise en conformité continue à louer son logement".

Une carte pour localiser les logements en règle

Sur le site opendata.paris.fr, les propriétaires parisiens peuvent s'inscrire au registre des autorisations de changement d'usage pour les meublés. Une carte localise par un point rouge les appartements en règle.

rtr/rac

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Réglementation en évolution

Actuellement, la loi Alur sur l'immobilier prévoit qu'un particulier souhaitant louer sa résidence principale ne peut pas la proposer plus de quatre mois par an, sous peine d'une amende de 25'000 euros.

Le projet de loi sur l'économie numérique prévoit en outre d'imposer aux particuliers l'obtention d'une autorisation de louer auprès des mairies. Tout fraudeur s'exposerait à une amende de 100'000 euros.

Il obligerait également les sites de location saisonnière à bloquer les particuliers qui loueraient leur logement plus de cent vingt jours par an sans avoir demandé une autorisation.