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Le site de Palmyre en Syrie est "en partie conservé", selon l'Unesco

Les restes de l'Arc de Triomphe de Palmyre, photographiés le 31 mars. [AFP - Joseph Eid]
Les restes de l'Arc de Triomphe de Palmyre, photographiés le 31 mars. - [AFP - Joseph Eid]
Malgré de "graves dommages" infligés par le groupe Etat islamique, le site archéologique de Palmyre en Syrie "conserve en grande partie son intégrité et son authenticité", a indiqué mercredi une mission de l'Unesco.

Les experts de l'Unesco n'ont pu "constater qu'à distance les dommages causés au Temple de Bel" ou les "graves dommages" subis par la Citadelle mamelouk qui surplombe la ville, en raison des opérations de déminage, a précisé l'organisation.

Ils ont relevé des "dommages considérables dans le musée" du site archéologique. "L'essentiel des statues de grande taille", les sarcophages et les sculptures qui n'avaient pas pu être mises à l'abri ont été défigurées, pilonnées et décapitées - la plupart de leurs morceaux jonchent encore le sol", déplore le rapport.

La mission d'experts a toutefois estimé "qu'en dépit de la destruction de plusieurs structures emblématiques, le site archéologique de Palmyre conserve en grande partie son intégrité et son authenticité".

Mesures d'urgence

L'Unesco va travailler avec l'ensemble des partenaires pour adopter les mesures de sauvegarde d'urgence, ajoute le rapport, dont les conclusions sont préliminaires.

L'organisation enverra prochainement une mission internationale d'experts pour examiner plus en détail la situation des différents sites du Patrimoine syrien, dont Palmyre. Une conférence internationale d'experts se tiendra à Berlin, les 2 et 3 juin, sur la préservation des sites.

Le 27 mars, au terme d'une offensive de 20 jours, l'armée syrienne appuyée par des miliciens prorégime et l'aviation russe a chassé le groupe Etat islamique de Palmyre.

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afp/vtom

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