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Leonardo DiCaprio à l'ONU: "Il est temps d'agir pour le climat"

Ambassadeur à l'ONU l'acteur américain Leonardo DiCaprio s'est lancé dans un plaidoyer pour les énergies renouvelables au moment de la signature de l'accord de Paris sur le climat. [AFP - JEWEL SAMAD]
Ambassadeur à l'ONU l'acteur américain Leonardo DiCaprio s'est lancé dans un plaidoyer pour les énergies renouvelables au moment de la signature de l'accord de Paris sur le climat. - [AFP - JEWEL SAMAD]
"Le monde nous regarde (...) le temps est venu d'une action audacieuse et sans précédent", a lancé vendredi l'acteur Leonardo DiCaprio aux dirigeants mondiaux réunis à l'ONU pour signer l'accord de Paris sur le climat.

"Notre planète ne pourra pas être sauvée si nous n'abandonnons pas les énergies fossiles", a ajouté l'acteur américain, déclenchant des applaudissements.

Militant écologiste, l'acteur américain oscarisé est ambassadeur de bonne volonté auprès des Nations unies, chargé spécialement des questions environnementales.

Devant les représentants de 175 pays, il s'est lancé dans un vibrant plaidoyer en faveur d'un "changement radical".

Des effets jugés terrifiants

"Plus de beaux discours, a-t-il martelé, plus d'excuses, plus de manipulation de la science et des politiques par les entreprises liées aux énergies fossiles" comme le pétrole ou la charbon. "Oui, nous avons conclu l'accord de Paris, c'est une raison d'espérer mais ce ne sera pas assez".

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L'acteur s'est déclaré "terrifié" par les effets du réchauffement qu'il a pu constater dans l'Arctique, en Inde, en Californie ou au Canada. "Le changement climatique est plus rapide que ce que les plus pessimistes des experts prédisaient il y a quelques décennies", a-t-il affirmé.

Selon que vous réussirez à le juguler ou non, a-t-il lancé aux dirigeants mondiaux, "vous serez encensés ou honnis par les générations futures".

afp/jgal

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La Chine et les Etats-Unis ont signé l'accord

Un nombre record de pays dont les Etats-Unis et la Chine, les plus grands pollueurs du monde, ont signé vendredi à l'ONU l'accord historique destiné à ralentir le réchauffement de la planète, négocié en décembre dernier à Paris. Symboliquement, le président français François Hollande a été le premier à signer l'accord, parmi plus de 175 pays représentés.

"C'est un moment d'Histoire. Jamais auparavant un aussi grand nombre de pays n'avait signé un accord international en une seule journée", a déclaré Ban Ki-moon en français à la tribune de l'assemblée générale de l'ONU. Il a particulièrement félicité les 15 petits pays, la plupart insulaires dont Fidji, Belize, les Maldives ou "l'Etat de Palestine".

Doris Leuthard sur place

La conseillère fédérale Doris Leuthard a signé vendredi au siège des Nations unies à New York l'accord de Paris sur le climat aux côtés de plus de 170 Etats membres de l'ONU. Elle a souligné l'importance de cet acte qui va bien au-delà du geste symbolique.

"Nous disons oui à un monde qui quitte peu à peu l'ère des énergies fossiles", a déclaré dans son discours à la tribune la cheffe du Département fédéral de l'environnement (DETEC). Elle a encouragé les Etats à oeuvrer rapidement à l'abandon des subventions aux énergies sales.

La Suisse espère ratifier l'accord de Paris d'ici la fin 2017. Elle a déjà pris toute une série de mesures pour la protection du climat, a relevé la conseillère fédérale. Grâce aux efforts consentis, les émissions ont baissé de 9% entre 1990 et 2014, alors même que l'économie a continué de croître et que la population a augmenté.