![Le président américain Barack Obama recevant Nguyen Tan Dung, Premier ministre du Vietnam, l'un des pays de l'Asean participant au sommet de Sunnylands en Californie. [EPA/Keystone - Ned Redway]](https://img.rts.ch/articles/2016/image/bfpf8l-27817865.image?w=1280&h=720 "Le président américain Barack Obama recevant Nguyen Tan Dung, Premier ministre du Vietnam, l'un des pays de l'Asean participant au sommet de Sunnylands en Californie. [EPA/Keystone - Ned Redway]")
Les Etats-Unis invitent des pays asiatiques pour contrer l'influence chinoise
Barack Obama a accueilli lundi en Californie les dirigeants de dix pays d'Asie du Sud-Est de l'Asean. Le président américain souhaite à travers ce sommet contrebalancer le poids de la Chine en Asie-Pacifique.
Barack Obama a insisté sur la nécessité de respecter le droit international et de résoudre les disputes de manière "pacifique et par des moyens légaux", dans une allusion aux contentieux territoriaux qui opposent nombre des pays de l'Association des nations de l'Asie du Sud-Est (Asean) à Pékin en mer de Chine méridionale.
Pas un sommet "anti-Chine"
Les diplomates américains assurent que cette rencontre de deux jours n'est en aucun cas un sommet "anti-Chine". Mais le géant asiatique sera, à de nombreuses reprises, au centre des discussions.
Jugé trop petit et trop hétérogène pour être un acteur de poids, l'Asean a longtemps été négligé par Washington. Mais Barack Obama en a fait, depuis son arrivée au pouvoir en 2009, l'un des piliers du "rééquilibrage" ou "pivot" de l'Amérique vers l'Asie.
afp/gax
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Le poids de l'Asean
Les dix pays membres de l'Association des nations de l'Asie du Sud-Est (Asean), qui, ensemble, représentent la 7e économie du monde, sont la Thaïlande, la Malaisie, Singapour, l'Indonésie, les Philippines, Brunei, le Vietnam, le Laos, la Birmanie et le Cambodge.
Jugé trop petit et trop hétérogène pour être un acteur de poids, ce groupe régional a longtemps été négligé par Washington. Mais Barack Obama en a fait, depuis son arrivée au pouvoir en 2009, l'un des piliers du "rééquilibrage" ou "pivot" de l'Amérique vers l'Asie qu'il défend inlassablement.
Des enjeux à la Cour d'arbitrage de La Haye
La Cour permanente d'arbitrage, qui siège à La Haye, devrait se prononcer dans les mois qui viennent sur la légalité des revendications chinoises.
Un soutien uni de l'Asean à la décision de la Cour - quelle qu'elle soit - ferait monter d'un ton la pression sur Pékin, qui a rejeté par avance la validité de cet arbitrage.