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L'ONU lance un appel de fonds de près de 8 milliards pour l'aide à la Syrie

Un convoi d'aide humanitaire arrive dans la ville syrienne assiégée de Madaya. [EPA - Youssef Badawi]
Un convoi d'aide humanitaire arrive dans la ville syrienne assiégée de Madaya. - [EPA - Youssef Badawi]
L'ONU a lancé mardi un appel de fonds de 7,73 milliards de dollars pour les Syriens. La somme doit couvrir l'aide humanitaire à apporter en 2016 à 22,5 millions de civils et de réfugiés.

L'aide doit répondre aux besoins de 13,5 millions de Syriens affectés ou déplacés par la guerre, ainsi que de 4,7 millions de réfugiés et de 4 millions de membres des communautés qui les accueillent.

Un plan régional pour les réfugiés, doté de 4,55 milliards de dollars, sera consacré à financer les activités de quelque 200 partenaires, dont les agences spécialisées de l'ONU et des ONG en Turquie, au Liban, en Jordanie, en Irak et en Egypte. Environ 3,2 milliards de dollars seront destinés à 13,5 millions de Syriens dans le pays.

La somme espérée en 2015 pas atteinte

Ces près de 8 milliards font partie d'une enveloppe globale de 20,1 milliards annoncée en décembre pour toutes les opérations humanitaires de l'ONU, qui bénéficient à 87 millions de personnes dans le monde.

Les Etats ont été invités à envoyer des responsables à une conférence de donateurs prévue à Londres le 4 février.

L'an dernier, l'ONU et ses agences avaient réclamé 8,4 milliards de dollars pour les Syriens mais n'en avait reçu que 3,3 milliards.

afp/jvia

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Négociations pour évacuer Madaya

Les organisations humanitaires ont tenu mardi des négociations compliquées pour tenter d'évacuer 400 civils souffrant surtout de malnutrition de la ville syrienne assiégée de Madaya, où l'ONU s'est alarmée de souffrances jamais vues en cinq ans de conflit.

Au lendemain de l'arrivée des premières aides dans la ville rebelle, soumise depuis six mois à un siège hermétique de l'armée, le coordinateur humanitaire de l'ONU en Syrie a réclamé la levée rapide des sièges des villes syriennes, faute de quoi, a-t-il averti, de nombreux habitants vont mourir.