La législation impose une condamnation d'au moins 3 ans de prison pour permettre l'expulsion d'un requérant pendant l'examen de son dossier, à la condition supplémentaire que sa vie ou sa santé ne soient pas menacées dans son pays d'origine.
La question qui se pose dorénavant est "quand perd-on son droit de séjour chez nous ?", a demandé la chancelière allemande. "Et là (...) je dois dire que, pour moi, il faut le perdre plus tôt", a-t-elle ajouté lors d'une réunion avec des responsables de son parti conservateur à Mayence (sud-ouest).
"Pour nous et pour les nombreux réfugiés qui n'étaient pas présents" à Cologne
"Il faut le faire pour nous et pour les nombreux réfugiés qui n'étaient pas présents lors des événements de Cologne", a-t-elle ajouté.
Angela Merkel s'exprimait après que son gouvernement eut révélé qu'une majorité de réfugiés figurait parmi les suspects identifiés à ce jour par la police fédérale allemande pour certaines des violences commises lors du Nouvel An à Cologne.
afp/ptur