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Des personnalités se mobilisent "pour en finir avec les crimes climatiques"

Le sommet de l'ONU sur le climat de novembre approche. Des personnalités se mobilisent (photo d'illustration). [Martin Meissner]
Le sommet de l'ONU sur le climat de novembre approche. Des personnalités se mobilisent (photo d'illustration). - [Martin Meissner]
Des dizaines de grands noms, dont l'archevêque sud-africain Desmond Tutu, ont exhorté jeudi à "laisser les énergies fossiles dans le sol" et à se mobiliser pour en finir avec "les crimes climatiques".

Abandonner les énergies fossiles, émettrices de gaz à effet de serre, responsables du réchauffement climatique, est "la seule issue" à "l''écocide' en cours, qui violente tous les êtres vivants, des écosystèmes et des sociétés, menaçant les droits des générations futures", affirment les signataires dans un appel public émis jeudi et tiré de l'ouvrage "Crime climatique, stop!".

"Les gouvernements doivent mettre un terme aux subventions qu'ils versent à l'industrie fossile et geler leur extraction en renonçant à exploiter 80% de toutes les réserves de carburants fossiles", écrivent-ils à moins de 100 jours de la conférence de l'ONU à Paris sur le climat (COP 21).

Au front dans tous les domaines

Outre Desmond Tutu, on y retrouve Kumi Naidoo, directeur exécutif international de Greenpeace, le philosophe Noam Chomsky, l'envoyé spécial de François Hollande pour la protection de la planète Nicolas Hulot, l'essayiste Naomi Klein, l'économiste Susan George, les écrivains Patrick Chamoiseau et Erri de Luca, ou l'agronome et essayiste Pierre Rabhi.

afp/ats/ds

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Ban Ki-moon veut accélérer le rythme des négociations

Mercredi à Paris, lors d'un point-presse en compagnie du ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius, Ban Ki-moon déclarait que les Etats négocient depuis plus de vingt ans et que le temps commence à presser.

Selon le secrétaire général des Nations unies, "nous n'avons pas beaucoup de temps, il reste moins de cent jours avant les négociations finales (de la COP 21). C'est pour cela que je demande aux dirigeants mondiaux de donner à leurs négociateurs un message clair et aux ministres de leur donner des directives précises."