La destruction d'un temple à Palmyre est un "crime de guerre"
C'est une "perte immense" pour l'humanité, a dénoncé lundi la directrice générale de l'Unesco. Les auteurs "devront répondre de leurs actions", a dénoncé lundi la directrice générale de l'Unesco. "J'appelle la communauté internationale à rester unie contre cette épuration culturelle récurrente", a ajouté Irina Bokova dans un communiqué.
Les combattants de l'Etat islamique (EI) ont détruit à l'explosif un temple érigé en l'honneur du dieu des cieux Baalshamin dans la cité antique de Palmyre, a indiqué dimanche soir le directeur des antiquités syriennes. Le groupe EI s'est emparé de la cité antique mondialement connue classée par l'Unesco au patrimoine mondial de l'humanité en mai dernier.
>> L'interview de Denis Geneguand, archéologue:
afp/mo/mac
La cella détruite et les colonnes effondrées
Le temple de Baalshamin, dieu du ciel phénicien, a commencé à être érigé en l'an 17 puis a été agrandi et embelli par l'empereur romain Hadrien en 130.
"Nos plus sombres prédictions sont malheureusement en train de se réaliser", a déploré Maamoun Abdulkarim.