Le licenciement automatique des hôtesses de cabine de Qatar Airways enceintes est une mesure "discriminatoire", a déclaré mardi à Genève un comité, suite à une plainte notamment de la Confédération internationale des employés du transport.
Il estime que l'argument de protection pour la santé de ces personnels n'est pas valable et la mesure est contraire à une convention internationale sur le travail, adoptée il y a 57 ans et ratifiée par 179 Etats.
Constamment critiqué pour ces conditions de travail
La commission constituée sur ce dossier demande à Qatar Airways de supprimer cette clause. Le comité réclame aussi au gouvernement du Qatar qu'il "prenne des mesures pour encourager la compagnie à faire tous les efforts pour trouver un emploi de substitution temporaire pour les membres d'équipage qui ne peuvent plus voler ou leur proposer un congé".
Les conditions de travail des personnels majoritairement étrangers de cette compagnie font régulièrement l'objet de critiques de ses concurrents mais aussi d'anciens membres du personnel.
agences/sp
Demander la permission pour se marier
La commission demande également que le gouvernement du Qatar "prenne sans délai des mesures pour que tous les membres d'équipage bénéficiant de ce contrat modifié puissent se marier ou changer leur statut marital sans demander la permission de la compagnie".
En effet, le contrat de travail de Qatar Airways prévoyait cette disposition, mais la compagnie a indiqué l'avoir supprimée.