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Barack Obama permet la régularisation temporaire de cinq millions d'immigrés

Barack Obama s'exprime depuis la Maison Blanche le 18 septembre 2014.
Barack Obama permet la régularisation temporaire de cinq millions d'immigrés / Audio de l'info / 1 min. / le 21 novembre 2014
Dans une allocution télévisée, Barack Obama a présenté son plan concernant la situation des quelque onze millions d'immigrés clandestins vivant sur le sol américain, sous la menace d'une expulsion.

Le président américain a promis jeudi un système d'immigration "plus juste et plus équitable". Il a présenté des mesures prévoyant la régularisation provisoire de cinq millions de clandestins vivant sous la menace d'une expulsion.

"Une amnistie de masse serait injuste. Des expulsions de masse seraient à la fois impossibles et contraires à notre caractère", a expliqué le président des Etats-Unis lors d'une courte allocution depuis la Maison-Blanche. "Nous sommes et serons toujours une nation d'immigrants", a-t-il martelé.

"Projet anticonstitutionnel"

Barack Obama a précisé qu'un renforcement des contrôles aux frontières était également prévu dans l'arsenal des mesures. Il a souligné que des critères stricts seront appliqués et qu'il ne s'agit en aucun cas d'une "porte ouverte" à tous les candidats à l'exil.

Les républicains ont immédiatement qualifié d'anticonstitutionnel le projet. Ils promettent de le combattre au Congrès, ou ils seront majoritaire en janvier, ou en justice.

agence/fb

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Onze millions de clandestins

A partir du printemps prochain, tout clandestin vivant depuis plus de cinq ans aux Etats-Unis, et ayant un enfant américain ou titulaire d'un statut de résident permanent, pourra demander un permis de travail de trois ans.

"Ce n'est ni une garantie de citoyenneté, ni un droit à rester ici de manière permanente", a cependant souligné Barack Obama.

Les Etats-Unis comptent onze millions de clandestins. Depuis les régularisations massives de 1986, sous Ronald Reagan, toutes les tentatives de réforme du système d'immigration ont échoué.

Estimant avoir fait preuve d'une "patience extraordinaire" avec le Congrès, Barack Obama a averti depuis plusieurs semaines qu'il agirait seul pour répondre aux insuffisances d'un "système qui ne fonctionne plus".