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La Suède annonce sa reconnaissance de l'Etat palestinien

La cheffe de la diplomatie suédoise Margot Wallström (g.) lors d'une visite en Finlande. [Markku Ulander/Lehtikuva]
La Suède crée la polémique en reconnaissant l'Etat de Palestine / Le 12h30 / 1 min. / le 30 octobre 2014
La ministre suédoise des Affaires étrangères a annoncé jeudi dans la presse que Stockholm considérait que les critères pour une reconnaissance de l'Etat de Palestine étaient remplis.

La cheffe de la diplomatie suédoise, Margot Wallström, a annoncé que son gouvernement reconnaissait jeudi par décret l'État de Palestine, devenant le premier pays occidental de l'Union européenne (UE) à le faire.

"C'est un pas important qui confirme le droit des Palestiniens à l'auto-détermination", a indiqué la ministre des Affaires étrangères dans une tribune parue dans la presse.

"Les critères sont remplis"

"Le gouvernement considère que les critères de droit international pour une reconnaissance de l'État de Palestine sont remplis": un territoire, "bien que sans frontières fixes", une population et un gouvernement, a-t-elle ajouté. "Nous espérons que cela montre la voie à d'autres."

Selon un décompte de l'AFP, au moins 112 pays ont reconnu l'État de Palestine. D'après l'autorité palestinienne, ils seraient 134, dont 7 membres de l'UE- qu'ils l'aurait reconnue avant leur rentrée dans l'Union.

afp/ptur

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Décision saluée par Mahmoud Abbas

Le président palestinien Mahmoud Abbas a salué jeudi la reconnaissance annoncée par la Suède de l'Etat de Palestine, et a appelé les autres pays qui ne l'ont pas fait à suivre l'exemple suédois, a indiqué un porte-parole.

"Le président Abbas salue la décision de la Suède" qu'il juge "courageuse et historique", selon son porte-parole.

Israël déplore la reconnaissance suédoise

Israël a jugé jeudi "malheureuse" la reconnaissance par la Suède de l'Etat de Palestine, qui ne fera selon lui que renforcer les extrémistes.

"C'est une décision malheureuse, qui renforce les éléments extrémistes et la politique de refus des Palestiniens", a dit dans un communiqué le ministre israélien des Affaires étrangères, Avigdor Lieberman.

"Le gouvernement suédois doit comprendre que les relations au Moyen-Orient sont plus compliquées que le montage des meubles Ikea, et qu'il faut agir en ce domaine avec responsabilité et sensibilité", a-t-il ajouté.