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Au Brésil, Dilma Rousseff creuse l'écart dans les sondages

Dilma Rousseff n'était pas en tête dans les sondages au lendemain du premier tour de l'élection. [EPA/Antonio Lacerda]
Dilma Rousseff n'était pas en tête dans les sondages au lendemain du premier tour de l'élection. - [EPA/Antonio Lacerda]
La présidente brésilienne de Dilma Rousseff a pris un net avantage sur son rival Aecio Neves pour le second tour de la présidentielle de dimanche, selon deux sondages publiées jeudi.

La présidente de gauche du Brésil, Dilma Roussef, obtient 54% des intentions de vote pour le second tour de la présidentielle de dimanche contre 46% pour son rival, le sénateur Aecio Neves, selon un sondage de l'institut Ibope. Un autre sondage de l'institut Datafolha, la crédite de 53% contre 47% à son adversaire.

Les sondages effectués après le premier tour du 5 octobre ont longtemps donné Aecio Neves, soutenu par les milieux d'affaires, légèrement favori face à Dilma Rousseff.

Soutien des plus pauvres

Les dernières enquêtes d'opinion semblent refléter le caractère payant de la stratégie très offensive adoptée par Dilma Rousseff. Celle-ci bénéfice en outre d'un solide socle électoral au sein des classes populaires et des régions les plus pauvres du Nord-Est, qui reçoivent des programmes sociaux.

Aecio Neves, qui promet un virage libéral pour relancer l'économie du pays, fédère logiquement la droite classique. Mais il perd beaucoup du terrain au sein de la classe moyenne intermédiaire.

ats/fisf

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Chute de la bourse

En réaction aux enquêtes publiées jeudi, la Bourse de São Paulo, principale place financière d'Amérique du Sud, a plongé de 3,24%. Le réal a quant à lui perdu 1,08%, rompant la barrière des 2,5 unités le dollar, son plus bas niveau depuis 2008.

Les marchés brésiliens tiennent la présidente sortante pour responsable de la forte dégradation de l'économie brésilienne

Évêques critiques sur le droit des indiens

La Conférence des évêques du Brésil (CNBB) a critiqué jeudi deux décisions de la Cour suprême ayant annulé la reconnaissance de territoires indigènes.

"Nous exprimons notre préoccupation parce que nous avons l'impression d'aller vers un retour en arrière, nous parlons de terres qui avaient déjà été délimitées", a déclaré le secrétaire général de la CNBB.

Peu après, la présidente du Brésil Dilma Rousseff a rendu public une lettre dans laquelle elle s'engage a garantir les droits des Indiens.