Publié

Un crime commis en France il y a près de 20 ans en voie d'être élucidé

Marie-Rose B. après l'annonce de l'arrestation d'un homme de 56 ans suspecté d'avoir tué sa fille Christelle - l'une des "disparues de l'A6" - en 1996. [Thierry Zoccolan]
Marie-Rose R. après l'annonce de l'arrestation d'un homme de 56 ans suspecté d'avoir tué sa fille - l'une des "disparues de l'A6" - en 1996. - [Thierry Zoccolan]
Un homme de 56 ans, confondu par son ADN, a admis être l'auteur d'un crime commis en 1996 dans le département français de Saône-et-Loire, a annoncé le procureur de Chalon-sur-Saône vendredi.

Un père de famille français, confondu grâce à son ADN, a admis avoir commis un assassinat il y a près de vingt ans, a annoncé vendredi le procureur de Chalon-sur-Saône. Sa victime, une étudiante dans un lycée agricole âgée de 20 ans, avait été retrouvée morte le 27 décembre 1996 à Blanzy, le corps lardé de 123 coups de couteau.

Affaire dite des "disparues de l'A6"

Sa mort avait été liée à d'autres crimes sous l'appellation de "l'affaire des disparues de l'A6", l'autoroute traversant la région du nord de Lyon où huit jeunes femmes avaient été tuées entre 1986 et 1999.

L'homme de 56 ans, père de deux enfants, a reconnu le meurtre après l'avoir dans un premier temps nié. Il était inscrit dans le fichier national des empreintes génétiques depuis 2004, suite à son interpellation pour une agression sexuelle avec un couteau.

L'accusé a été écroué jeudi après avoir été arrêté dans les Landes, dans le sud-ouest de la France, où il menait une vie normale, selon le procureur.

ats/gax

Publié

"Les investigations n'ont jamais cessé"

Evoquant les multiples meurtres de l'affaire des "disparues de l'A6", le procureur de Châlon-sur-Saône a souligné que "les faits n'ont jamais été prescrits" et que "les investigations n'ont jamais cessé".

Et c'est grâce "à l'évolution des techniques d'identification par l'ADN" que "de nouvelles expertises ont été lancées en 2014" sur la base de "l'intégralité des scellés", a-t-il ajouté.