L'armée irakienne a dû renoncer à prendre la ville de Tikrit aux djihadistes
L'armée irakienne a lancé mardi une offensive pour reprendre la ville de Tikrit aux djihadistes de l'Etat islamique. Elle a dû cependant interrompre sa progression en raison de la forte résistance des combattants islamistes, a annoncé l'état-major.
Les forces gouvernementales au sud de la ville, fief de l'ancien dictateur Saddam Hussein, à 150 km au nord de Bagdad, avaient dans un premier temps progressé assez rapidement.
Mais elles se sont par la suite heurtées à un tir de barrage de mortiers et de mitrailleuses lourdes au sud de Tikrit, tandis qu'à l'ouest, leur avancée a été bloquée par la présence de tireurs embusqués et de champs de mines.
Importante opération humanitaire
Par ailleurs, le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) a annoncé mardi la mise sur pied d'une importante opération d'aide humanitaire dans le nord de l'Irak pour venir en aide à un demi-million de déplacés.
Cette opération d'envergure, par voies aérienne, maritime et routière commencera mercredi, a-t-il précisé.
>> La carte de l'avancée des djihadistes de l'Etat islamique:
agences/sbad
L'EI pourrait compter plus de 50'000 membres
Parmi eux, 6000 auraient été recrutés au cours du seul mois de juillet. Il y aurait plus de 20'000 non Syriens.
Les États-Unis en soutien à Mossoul
Des frappes aériennes américaines sont également venues appuyer les forces kurdes et irakiennes au sol.
Le président Obama avait promis lundi que son pays allait "poursuivre une stratégie à long terme pour inverser la tendance contre l'EI en soutenant le nouveau gouvernement irakien" que doit former le Premier ministre désigné Haïdar al-Abadi.