L'enquête sur le site du crash de l'avion d'Air Algérie qui s'est écrasé le mois dernier dans le nord-est du Mali et les opérations de collecte de restes humains sont désormais achevées, a annoncé samedi la gendarmerie française.
Des enquêteurs français, maliens, espagnols et algériens ont passé une semaine à ratisser le site, proche de la ville de Gossi, à environ 150 km de Gao.
Restitution à l'armée
"J'ai terminé mes investigations tant pour la partie enquête de l'accident que pour la partie identification des victimes", a déclaré le colonel Patrick Touron, chef adjoint de l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie française.
Il a précisé que son équipe avait "tout regroupé de manière à ce qu'il n'y ait plus aucun élément appartenant à une victime qui soit laissé sur place".
Lors d'une brève cérémonie vendredi, les lieux ont officiellement été restitués à l'armée malienne.
Au total, plus de 1200 restes humains ont été collectés sur le site, selon les enquêteurs.
afp/jvia
Procédure d'identification encore longue
Quelque 146 prélèvements ont été acheminés de Bamako à Paris dans la nuit de jeudi à vendredi pour y être analysés.
L'identification de l'ensemble des victimes de l'avion d'Air Algérie "peut prendre des semaines, des mois et peut-être des années", avait dit jeudi le directeur de la police judiciaire algérienne.
En bref
Le vol AH5017 d'Air Algérie, qui reliait Ouagadougou à Alger, s'est écrasé le 24 juillet 50 minutes après son décollage.
La catastrophe a fait 116 tués dont une cinquantaine de Français.