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Treize assaillants ont été tués par la police chinoise dans le Xinjiang

Des policiers chinois ont arrêté des individus soupçonnés de heurts avant de les exécuter sommairement.
Des policiers chinois ont arrêté des individus soupçonnés de heurts avant de les exécuter sommairement.
Treize extrémistes ont été tués par la police chinoise après avoir déclenché une explosion contre un immeuble des forces de sécurité au Xinjiang, province musulmane troublée du nord de la Chine.

Treize personnes ont été tuées par la police chinoise après avoir attaqué un commissariat au Xinjiang, a indiqué samedi le gouvernement régional. La province, où les Ouïghours, des musulmans turcophones, constituent l'ethnie la plus importante, est en proie à des troubles récurrents.

"Aujourd'hui, des criminels ont lancé leur voiture contre le bâtiment des forces de sécurité à Kargilik, dans la préfecture de Kasghar au Xinjiang, et déclenché une explosion. La police a fermement répliqué et abattu treize criminels", précise le site Internet du gouvernement local. Trois policiers ont également été blessés.

Aucun autre détail n'a été fourni.

Mesures de rétorsion

Face à la hausse des troubles et des attentats au Xinjiang, les autorités chinoises ont pris des mesures de rétorsion. Lundi, l'agence Chine nouvelle avait déjà annoncé l'exécution de treize autres personnes condamnées pour "terrorisme et autres actes de violence" au Xinjiang.

agences/sbad

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Province meurtrie

Un attentat le mois dernier à Urumqi, la capitale de cette région, avait fait 43 morts, dont les quatre auteurs, et une centaine de blessés sur un marché.

En mars, une attaque à l'arme blanche à la gare de Kunming (sud) avait fait 29 morts et 140 blessés.

Pékin a réagi avec la plus grande fermeté contre ces attentats, menant au Xinjiang des vagues d'arrestations de personnes "soupçonnées de terrorisme", et organisant dans la foulée des procès sommaires, voire des exhibitions publiques de condamnés. A quoi s'ajoutent des exécutions.