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L'austérité au coeur du débat des élections européennes

Le Grec Alexis Tsipras (gauche radicale), l'Allemande Ska Keller (écologiste), l'Allemand Martin Schulz (socialiste), le Luxembourgeois Jean-Claude Juncker (droite) et le Belge Guy Verhofstadt (libéral). [Dursun Aydemir]
Le Grec Alexis Tsipras (gauche radicale), l'Allemande Ska Keller (écologiste), l'Allemand Martin Schulz (socialiste), le Luxembourgeois Jean-Claude Juncker (droite) et le Belge Guy Verhofstadt (libéral). - [Dursun Aydemir]
Retransmis à la télévision dans tous les pays européens, le grand débat des élections européennes s'est tenu jeudi soir, pendant 90 minutes, entre les cinq candidats à la présidence de la Commission.

C’était une première: un débat présidentiel pour l’Europe,  jeudi soir à  Bruxelles, retransmis en direct dans tous les pays de l’UE, à 10 jours d'un scrutin qui devrait être marqué par une poussée des eurosceptiques, selon les sondages.

Des débats avaient déjà eu lieu, mais il s'agissait du premier avec les cinq candidats des principaux partis européens à la présidence de la Commission, dont le représentant de la gauche radicale, le Grec Alexis Tsipras.

"La Grèce cobaye de l'austérité"

D'emblée, il s'est montré le plus offensif, face à ses concurrents, le chrétien-démocrate luxembourgeois Jean-Claude Juncker, le social-démocrate allemand Martin Schulz, le libéral belge Guy Verhofstadt et l'écologiste allemande Ska Keller, tous plus rodés que lui aux questions européennes.

Dans le grand hémicycle du Parlement européen, il a donné le ton: "La Grèce est le pays que les dirigeants européens ont choisi comme cobaye de l'austérité la plus dure", a attaqué le chef du parti Syriza, donné en tête dans les sondages dans son pays.

afp/fb

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L’enjeu

La place de l’actuel président de la Commission, le Portugais Jose Manuel Barroso, qui pourrait pour la première fois échoir à un représentant du parti arrivé en tête aux élections du Parlement européen le 25 mai.

Tous les candidats à la succession de Jose Manuel Barroso le disent: le prochain président de la Commission européenne devra être capable de réformer une institution devenue en dix ans un repoussoir pour une majorité de citoyens de l'Union.