Soixante-trois personnes, dont des femmes et des enfants, sont décédées dans le camp palestinien assiégé de Yarmouk, dans le sud de Damas, rapporte vendredi l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). En cause, la pénurie de nourriture et un manque de soins médicaux.
Le camp Yarmouk, à l'instar de plusieurs autres régions à travers la Syrie sous contrôle rebelle, est depuis juin, sous le siège de l'armée syrienne. Les conditions dans le camp se sont dégradées durant les derniers mois et samedi, de la nourriture est entrée pour la première fois depuis septembre 2013, affirme l'OSDH, qui s'appuie sur un vaste réseau de militants et de médecins.
Homs encerclée
A Homs, dans le centre de la Syrie, des centaines de familles sont encerclées depuis près de 600 jours dans des quartiers contrôlés par les rebelles, selon des militants.
Ces quartiers sont la cible de bombardements quotidiens, et la nourriture commence à manquer, ont indiqué ces militants.
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ats/hend
Les violences continuent sur le terrain
La violence entretemps continue de faire rage sur plusieurs fronts en Syrie. L'armée du régime bombarde la Ghouta orientale alors que les combats se poursuivent entre les rebelles et les troupes gouvernementales, épaulées par le groupe chiite libanais le Hezbollah et la brigade irakienne d'Abou al-Fadl Abbas, selon l'OSDH.
Les combats font rage aussi dans la vieille cité d'Alep, ancienne capitale économique de Syrie, ravagée par les combats depuis l'été 2012. La guerre en Syrie a tué plus de 130'000 personnes en près de trois ans, et a contraint des millions de personnes à quitter leurs foyers.