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Poursuite des négociations ardues sur le nucléaire iranien à Genève

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La diplomate en chef de l'Union européenne, Catherine Ashton (au centre), au coeur de négociations difficiles. - [ALAIN GROSCLAUDE]
Les négociations très ardues sur le nucléaire iranien se poursuivaient jeudi à Genève pour tenter d'arracher un accord entre Téhéran et les grandes puissances.

La troisième série de négociations sur le dossier nucléaire iranien qui a commencé mercredi à Genève se poursuivait jeudi. Aucun accord n'était en vue entre l'Iran et les grandes puissances, a estimé le chef des négociateurs iraniens Abbas Araghchi après une série d'entretiens.

"Je ne pense pas que les négociations aboutissent ce (jeudi) soir et on ne peut rien préjuger pour demain", a-t-il dit, cité par l'agence Mehr, après la seconde rencontre de la journée entre le chef de la diplomatie iranienne Mohammad Javad Zarif et son homologue de l'Union européenne Catherine Ashton.

Les deux responsables devaient avoir un troisième entretien en fin de journée.

Divergences restantes

Le projet d'accord bute sur des "divergences" sur des questions importantes, avait affirmé M. Zarif à l'issue de son premier entretien avec la représentante de l'UE dans la matinée.

"Nous avons discuté dans le détail. Le climat était bon mais il y a des divergences sur des questions importantes", avait dit le ministre à la télévision d'Etat.

afp/olhor

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Grandes lignes du projet d'accord

Les discussions portent sur un texte agréé le 9 novembre, lors du précédent round de négociations à Genève, qui s'est achevé sans accord.

Le projet d'"accord intérimaire" de six mois, reconductible selon une source occidentale, prévoit une limitation du programme nucléaire de Téhéran en échange d'un allègement limité de sanctions.

Les détails n'en sont pas connus, mais "tout le monde sait quels sont les principaux enjeux", a souligné Michael Mann, porte-parole de Catherine Ashton, citant particulièrement la question de l'enrichissement de l'uranium, "droit" revendiqué par les Iraniens mais dénoncé par les Occidentaux qui soupçonnent Téhéran de vouloir se doter de l'arme atomique.