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Les inspecteurs de l'ONU reprennent le travail à Damas

Les inspecteurs de l'ONU sur le terrain syrien
Les inspecteurs de l'ONU sur le terrain syrien / L'actu en vidéo / 52 sec. / le 28 août 2013
Les experts des Nations unies chargés d'enquêter à Damas sur l'attaque chimique présumée sont entrés dans la zone mercredi, pour la deuxième fois.

Les inspecteurs de l'ONU ont été vus mercredi matin quittant leur hôtel du centre de la capitale syrienne. Les opposants au président Assad ont ensuite fait savoir que le groupe avait franchi la ligne de front et commencé à travailler dans le faubourg de Zamalka, à l'est de la ville.

L'équipe onusienne va poursuivre ses investigations et recueillir des éléments sur l'attaque chimique présumée qui a fait un millier de morts il y a une semaine.

La perspective de frappes se rapproche

Une semaine après cette attaque, que les Etats-Unis et leurs alliés imputent au régime de Bachar al-Assad (lire Les renseignements américains sont "sûrs" de l'attaque chimique par Damas), la perspective de frappes aériennes occidentales en Syrie se précise d'heure en heure.

Toutefois, tant que les experts seront à Damas, toute intervention paraît peu probable afin de ne pas les mettre en danger.

Projet de résolution britannique

Le chef du gouvernement britannique David Cameron a parallèlement annoncé mercredi que Londres avait préparé un projet de résolution au Conseil de sécurité de l'ONU condamnant le régime syrien et autorisant les mesures nécessaires pour protéger la population civile.

Ce texte doit être présenté dans la journée au Conseil mais la Chine et la Russie, alliées de Damas, devraient s'y opposer.

ats/ptur

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Les Etats-Unis écartent une action unilatérale

"Aucune action militaire [contre la Syrie] ne sera unilatérale. Cela doit inclure nos alliés internationaux", a déclaré mercredi un haut responsable américain sous couvert de l'anonymat.

De son côté, l'envoyé spécial de la Ligue arabe et de l'ONU Lakhdar Brahimi a rappelé que le feu vert du Conseil de sécurité de l'ONU était nécessaire pour intervenir militairement.

"La loi internationale dit qu'une action militaire peut être entreprise après la décision du Conseil de sécurité", a-t-il averti.

La Suisse condamne l’escalade des violations du droit humanitaire

Le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) a fermement condamné mercredi dans un communiqué "les graves violations du droit international humanitaire qui ont culminé avec l’usage présumé d’armes chimiques" en Syrie.

Les services de Didier Burkhalter en appellent à la responsabilité de toutes les parties et estiment que "tout doit être entrepris, d’urgence, pour protéger la population civile, conformément aux règles humanitaires".