Interrogé vendredi sur les possibilités de dissolution des groupes d'extrême droite, le ministre français de l'Intérieur Manuel Valls a répondu: "nous le ferons, sans doute, mais il faut un peu de temps, beaucoup de détermination, mais aussi de la méthode et du respect des procédures".
"Malheureusement, ce type de mouvement est en train de resurgir", a-t-il ajouté, évoquant "quelques centaines d'individus" mais "très violents", "racistes, antisémites et homophobes" et qui "contestent l'autorité de la République voire qui veulent la renverser".
Un étudiant de 18 ans qui militait dans un mouvement antifasciste est mort jeudi après avoir été frappé par un skinhead de la mouvance de l'extrême droite radicale, à l'issue d'une rencontre fortuite entre deux groupes de jeunes dans le centre de Paris.
Ces derniers mois, des militants de groupes extrémistes de droite ont été impliqués dans plusieurs incidents violents survenus en marge des manifestations organisées contre le mariage homosexuel.
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