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Nouveau cas de virus proche du SRAS diagnostiqué en Grande-Bretagne

Un médecin chinois montre une radio des poumons d'un patient atteint du Sras en juin 2013. [AFP PHOTO - Peter PARKS]
Un médecin chinois montre une radio des poumons d'un patient atteint du SRAS en juin 2013. - [AFP PHOTO - Peter PARKS]
Un habitant du Royaume-Uni a été diagnostiqué porteur du nouveau virus proche du syndrome respiratoire aigu sévère. Il s'agit du onzième cas au niveau mondial.

Un onzième cas mondial du nouveau coronavirus proche du SRAS a été diagnostiqué chez un habitant du Royaume-Uni, de la même famille qu'un patient traité pour la même maladie, ce qui "suggère une transmission de personne à personne", ont annoncé mercredi les autorités sanitaires.

Selon l'agence britannique de protection de la santé (HPA), il s'agit du troisième cas détecté au Royaume-Uni de ce virus de la famille du SRAS qui a jusqu'ici causé la mort de cinq personnes (trois en Arabie saoudite et deux en Jordanie).

Le patient, qui réside au Royaume-Uni et n'a pas voyagé récemment, reçoit des soins intensifs au Queen Elizabeth Hospital à Birmingham (centre), a déclaré la HPA dans un communiqué, ajoutant que ce cas portait "à onze le nombre de cas confirmés dans le monde". L'agence a précisé que le patient était vulnérable aux infections respiratoires.

Soins intensifs

La HPA a précisé que ce dernier cas était "de la même famille que celui annoncé lundi 11 février". L'agence avait alors indiqué que le virus avait été diagnostiqué chez un habitant du Royaume-Uni ayant récemment voyagé au Pakistan et au Moyen-Orient, et qu'il était en soins intensifs à l'hôpital de Manchester, dans le nord-ouest de l'Angleterre.

Au total, le coronavirus a été détecté chez cinq personnes en Arabie saoudite (dont trois morts), deux en Jordanie (deux morts), trois au Royaume-Uni (un Qatari toujours soigné et deux autres patients également sous traitement), un en Allemagne (un Qatari, sorti de l'hôpital).

Les coronavirus font partie d'une large famille qui inclut des virus responsables de simples rhumes mais aussi le "SRAS" , qui a provoqué une épidémie de "pneumonie atypique" à l'origine de 800 morts dans le monde en 2003.

afp/pym

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