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Un pirate d'Anonymous interpellé en plein "chat" sur Internet

Barret Brown capture d'écran
On entend notamment sur la vidéo du "chat" diffusée par Anonymous des hommes crier à Barrett Brown de rester coucher sur le sol et les commentaires hilares de ses camarades.
Selon les hackers du groupe Anonymous, le FBI a arrêté mercredi un de leurs membres alors qu'il participait à une conversation en ligne. Le groupe a diffusé une vidéo qui montre l'interruption du "chat" par ce qui semble s'apparenter à un raid du FBI.

Des pirates informatiques du collectif Anonymous ont publié jeudi des numéros de cartes bancaires après l'arrestation d'un des leurs par le FBI. Selon les hackers, Barrett Brown a été interpellé mercredi alors qu'il participait à une conversation en ligne.

Le groupe a diffusé sur internet une vidéo qui montre l'interruption du "chat" par ce qui semble s'apparenter à un raid de la police fédérale (FBI). Le FBI s'est refusé à tout commentaire. Un porte-parole du shériff du comté de Dallas a de son côté confirmé l'arrestation.

Les représailles d'Anonymous

En représailles, Anonymous a publié sur internet les numéros de treize cartes bancaires qui "pourraient appartenir" à des responsables gouvernementaux. Selon le site The Hacker News, Barret Brown s'était rendu célèbre en menaçant de divulguer les noms de 75 membres du cartel mexicain de Zetas qui avait enlevé un membre d'Anonymous. Il avait posté mercredi sur le site de partage YouTube une vidéo intitulée "pourquoi je vais détruire l'agent du FBI, Robert Smith".

On ignore si cette vidéo est à l'origine de son interpellation. Barrett Brown, 31 ans, dont le casier judiciaire est vierge, était surveillé depuis quelques temps par les forces de l'ordre et avait été interrogé par le FBI au mois de mars lorsque l'un des pirates informatiques les plus recherchés au monde était devenu un informateur du Bureau fédéral d'investigation.

ats/vtom

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Les attaques célèbres d'Anonymous

Le groupe Anonymous s'est rendu célèbre par ses attaques contre les systèmes informatiques de la CIA, de l'agence britannique de lutte contre le crime organisé, de la compagnie Sony, de sites du gouvernement mexicain et de la police irlandaise.

En outre, ils s'en sont également pris au journal de Rupert Murdoch, News International, à la Fox et aussi à Sony Pictures Entertainment.