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Mitt Romney à Jérusalem pour asseoir sa stature internationale

Le candidat républicain à la présidentielle américaine Mitt Romney se recueille au mur des Lamentations à Jérusalem. [Charles Dharapak]
Le candidat républicain à la présidentielle américaine Mitt Romney se recueille au mur des Lamentations à Jérusalem. - [Charles Dharapak]
Le candidat républicain à la présidentielle américaine Mitt Romney est en visite à Jérusalem pour se faire connaître sur le plan international. Il a parlé de la "folie nucléaire" de l'Iran.

Le candidat républicain à la présidentielle américaine Mitt Romney, à la recherche d'une stature internationale, s'est entretenu dimanche à Jérusalem avec les dirigeants israéliens. Il a souligné la "menace" représentée par un Iran doté de l'arme nucléaire. "

Comme vous, nous sommes très inquiets du développement des capacités nucléaires de l'Iran, et nous considérons comme inacceptable que l'Iran devienne une nation dotée de l'arme nucléaire", a-t-il déclaré avant une rencontre avec le président Shimon Peres. "La menace que (cette situation) pourrait représenter pour Israël, la région et le monde est incomparable et inacceptable", a affirmé Mitt Romney, arrivé samedi en Israël.

Le candidat républicain, qui affrontera le président démocrate Barack Obama en novembre, a aussi parlé avec le Premier ministre Benjamin Netanyahu de l'Iran, accusé par Israël et les Occidentaux, malgré ses démentis, de chercher à fabriquer l'arme nucléaire.

La "folie nucléaire" de l'Iran

Mitt Romney a évoqué les "mesures supplémentaires" pouvant être prises pour convaincre l'Iran de mettre un terme à "sa folie nucléaire", selon des propos rapportés par la radio publique israélienne. Benjamin Netanyahu lui a dit qu'il était important d'avoir "une menace militaire forte et crédible, associée à des sanctions, pour avoir une chance de changer la situation", répétant que les sanctions et la diplomatie seules "n'ont pas fait reculer jusqu'ici le programme iranien d'un iota".

ats/afp/lan

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Politique d'Obama critiquée

Mitt Romney, qui n'a cessé de critiquer la politique "faible et malavisée" de Barack Obama sur le Moyen-Orient, avait déclaré en juin que s'il était élu à la tête des Etats-Unis, il ferait "le contraire".

Il a notamment dénoncé la politique de son adversaire vis-à-vis de l'Iran, ennemi juré d'Israël, promettant des sanctions plus sévères.

En janvier, il avait aussi affirmé que Barack Obama "avait jeté Israël sous un bus", en posant les frontières de 1967 comme point de départ des négociations entre Israël et les Palestiniens