Dominique Strauss-Kahn plus que jamais dans la tourmente judiciaire: les juges explorent maintenant la piste d'éventuels faits de viol en réunion. Actes qui auraient été commis à Washington lors d'une soirée à laquelle participait l'ancien patron du FMI qui est déjà mis en examen pour "proxénétisme aggravé en bande organisée" dans l'affaire dite du Carlton de Lille.
Selon une porte-parole, le parquet de Lille a été saisi le 29 mars par les juges d'instruction en charge de l'affaire du Carlton d'une demande d'extension de l'enquête. Cette ordonnance pourrait déclencher soit un classement sans suite, soit l'ouverture d'une enquête, a indiqué une source judiciaire.
Témoignages de deux prostituées
L'ordonnance a été délivrée suite aux témoignages de deux prostituées belges ayant participé à un voyage en décembre 2010 à Washington, où DSK exerçait ses fonctions de directeur général du FMI.
Elles avaient effectué ce déplacement en compagnie de deux entrepreneurs du nord de la France, Fabrice Paszkowski et David Roquet, et du commissaire de police Jean-Christophe Lagarde. L'une d'entre elles indique y avoir subi lors d'une soirée certains actes sexuels de manière non consentie. La seconde confirme une grande partie sa version. (Lire l'article du site Libération.fr)
DSK nie toute violence
Dominique Strauss-Kahn, lui, nie toute violence sur des femmes et dénonce une "volonté de lynchage". C'est ce qu'ont annoncé vendredi ses avocats qui assurent que dans cette affaire "les déclarations faites par les jeunes femmes sont contradictoires".
afp/pym