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Les démocrates investissent dans la publicité pour mobiliser leur électorat à l’étranger

Les démocrates investissent dans la publicité pour mobiliser leur électorat à l’étranger. [KEYSTONE - JACQUELYN MARTIN]
Les démocrates investissent dans la publicité pour mobiliser leur électorat à l’étranger / Le 12h30 / 2 min. / le 28 août 2024
De la publicité pour les démocrates est visible dans certains transports en commun en Suisse. Elle encourage les citoyens et citoyennes américains à demander leur bulletin de vote par correspondance avant l’élection présidentielle de novembre. 

Cette année, le Parti démocrate investit des centaines de milliers de dollars pour appeler les Américains de l’étranger à participer. La section des "Democrats Abroad" — les démocrates de l'étranger — se donne pour mission de sensibiliser cet électorat.

"Il y a beaucoup d'Américains à l'étranger qui ne sont pas inscrits pour voter. Ils sont environ 6,5 millions en âge de voter. Mais ils sont beaucoup moins nombreux à participer, même pas un million. Il y a beaucoup d’électeurs potentiels à identifier", explique dans le 12h30 Liz Voss, déléguée à la convention et cheffe de file de la section des Democrats Abroad à Bâle.

Faire basculer les Etats-clés

En ce moment, les Democrats Abroad financent des publicités dans les transports publics à Bâle, Zurich et Genève pour inciter les citoyens américains à s'inscrire pour pouvoir voter. Le parti a mis en place un site web pour les aider dans les démarches.

Selon Bob Vallier, porte-parole des Democrats Abroad en France, leur vote a déjà fait basculer le résultat dans certains Etats-clés lors de la dernière présidentielle.

"Il y avait deux Etats très importants, la Géorgie et l'Arizona. On a dû attendre quelques semaines pour avoir les résultats définitifs, le temps de compter les votes de l'étranger. Ce sont nous, les Américains de l'étranger, qui avons fait gagner l'élection [dans ces Etats] à Joe Biden."

Cette année, les démocrates espèrent que le vote de l’étranger puisse faire basculer non seulement la présidentielle, mais aussi la majorité des deux chambres du Congrès.

Jordan Davis/asch

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