Banner Ukraine 3 décembre 2022.
Publié

Plus de 500 localités ukrainiennes sont toujours sans électricité

- Plus de 500 localités ukrainiennes se trouvaient dimanche toujours sans électricité. Les frappes russes ces dernières semaines ont largement endommagé le réseau électrique national, a indiqué Kiev.

- Les 27 pays de l'Union européenne ont formellement approuvé samedi le plafonnement du prix du pétrole brut russe transporté par voie maritime à 60 dollars par baril, annonce la Commission européenne.

- La Russie avait auparavant fait savoir qu'elle "n'accepterait pas" le plafonnement du prix de son pétrole que l'Union européenne, le G7 et l'Australie ont prévu de mettre en place dès lundi pour limiter les moyens de Moscou pour financer son invasion de l'Ukraine.

- Les autorités ukrainiennes ont appelé samedi la population à "tenir" face aux coupures de courant qui rythment désormais leur vie quotidienne à la suite de frappes russes ces dernières semaines qui ont largement endommagé le réseau électrique national.

- L'ex-secrétaire général de l'Otan Anders Fogh Rasmussen (2009-2014) ne comprend pas la neutralité de la Suisse dans la guerre en Ukraine. "La Suisse m'a incroyablement surpris, mais pas dans le bon sens", déclare l'ancien Premier ministre danois dans un entretien diffusé par les journaux du groupe de presse CH-Media.

Suivi assuré par RTSinfo

00h00

Le suivi des événements de lundi

19h40

La Russie menace de ne pas exporter de pétrole si le prix est plafonné

La Russie, deuxième exportateur mondial de pétrole, ne vendra pas de pétrole si le prix du brut est plafonné par les pays occidentaux, même si cela implique qu'elle doit réduire sa production, a déclaré dimanche le responsable énergie du président Vladimir Poutine.

Les pays membres du G7 et l'Australie se sont entendus samedi pour plafonner le prix du pétrole brut russe transporté par voie maritime à 60 dollars le baril, lorsque la Pologne a levé ses dernières objections.

Selon ce mécanisme, les transporteurs maritimes et les compagnies d'assurance et de ré-assurance ne pourront prendre en charge les cargaisons de brut russe que si son prix n'excède pas le plafond, ce qui compliquera de facto toute transaction à un prix plus élevé, même pour les pays tiers.

L'idée est de tarir les revenus de la Russie pour l'empêcher de financer la guerre en Ukraine avec ses ventes de pétrole.

Le vice-premier ministre russe, Alexander Novak, a déclaré dimanche que la décision de l'Occident constituait une ingérence grossière qui contredisait les règles du libre-échange et déstabiliserait les marchés mondiaux de l'énergie en provoquant une pénurie d'approvisionnement.

Marché perturbés

"Nous travaillons sur des mécanismes pour empêcher l'utilisation d'un instrument de plafonnement des prix, quel que soit le niveau fixé, car une telle ingérence pourrait déstabiliser davantage le marché", a déclaré Alexander Novak, responsable en charge du pétrole, du gaz, de l'énergie atomique et du charbon en Russie.

"Nous vendrons du pétrole et des produits pétroliers uniquement aux pays qui travailleront avec nous dans les conditions du marché, même si nous devons réduire un peu la production", a-t-il ajouté.

Selon Alexander Novak, ce plafonnement occidental pourrait perturber les marchés et pourrait affecter d'autres pays que la Russie.

La vente de pétrole et de gaz à l'Europe représente l'une des principales sources de revenus en devises de la Russie depuis la Deuxième Guerre mondiale. Selon une source qui a souhaité ne pas être identifiée, un décret  est en préparation pour interdire aux entreprises russes tout commerce avec les pays et les entreprises qui se soumettraient à ce plafond.

19h30

"Pas de solution diplomatique" à la guerre en Ukraine, selon une responsable de l'ONG Memorial

Il n'y a actuellement "pas de solution diplomatique" à la guerre en Ukraine, a estimé dimanche Irina Chtcherbakova, qui a co-fondé l'ONG russe de défense des droits de l'homme Memorial, dissoute par les autorités et lauréate du prix Nobel de la Paix 2022.

"Je suis absolument convaincue qu'il n'y a pas de solution diplomatique avec le régime de Poutine, tant qu'il est encore là", a déclaré à Hambourg Irina Chtcherbakova, qui a quitté la Russie après l'invasion de l'Ukraine par les forces russes et réside actuellement en Allemagne.

"Solution militaire"

"La solution qui se présente maintenant est une solution militaire", même si ultérieurement la diplomatie peut jouer un rôle pour la résolution du conflit, a estimé Irina Chtcherbakova, qui a reçu à Hambourg le prix Marion Doenhoff pour ses années de militantisme en Russie au service de la cause des droits de l'homme.

"Mais ces décisions, cette diplomatie ne pourront intervenir que lorsque l'Ukraine estimera avoir gagné la guerre et pouvoir y mettre fin", a-t-elle estimé.

Selon la militante russe, des appels prématurés à la paix sont "puérils". "Rien ne sera jamais plus comme avant", a-t-elle relevé.

Le prix Marion Doenhoff a été remis à Irina Chtcherbakova par le chancelier allemand Olaf Scholz.

"La Russie sera toujours là"

Les efforts d'Irina Chtcherbakova montrent la voie vers un "meilleur avenir pour la Russie", même si cette perspective "paraît encore invraisemblable", a déclaré le chancelier.

La guerre ne devrait pas se terminer par "une victoire de l'expansionnisme" russe", mais il ne faut pas oublier que la Russie sera "toujours là" après la fin des hostilités, a poursuivi Olaf Scholz.

14h00

L'Opep+ maintient ses quotas de production de pétrole dans un contexte incertain

Les pays de l'Opep+ ont décidé dimanche de maintenir leurs quotas de production dans un climat particulièrement instable. De nouvelles sanctions visant le brut russe doivent entrer en vigueur lundi.

Les représentants des treize membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) conduits par Ryad, et leurs dix alliés emmenés par Moscou, ont convenu de garder le cap décidé en octobre d'une réduction de deux millions de barils par jour jusqu'à fin 2023, ont indiqué à l'AFP deux participants à la réunion.

Un communiqué du cartel a confirmé le maintien de la précédente décision, qui avait été prise pour soutenir les cours et avait suscité l'ire de la Maison Blanche soucieuse de faire baisser les prix à la pompe.

Stratégie validée

Depuis, les cours des deux références mondiales de l'or noir ont perdu du terrain et se situent entre 80 et 85 dollars, loin de leurs sommets à plus de 130 dollars atteints en mars après le début de l'invasion de l'Ukraine. Ce qui, "de manière rétrospective", valide notre stratégie, se félicite le cartel. "C'était la ligne de conduite à adopter pour stabiliser les marchés", argue-t-il.

Le prochain rendez-vous a été fixé au 4 juin 2023, mais le groupe s'est dit prêt à se réunir "à tout moment" d'ici là pour prendre des "mesures supplémentaires immédiates" si besoin.

La décision, largement anticipée, a été rendue après une rapide réunion par visioconférence. L'alliance a en effet renoué avec ses habitudes prises pendant la pandémie de Covid-19 après une exceptionnnelle réunion début octobre à Vienne.

12h00

Plus de 500 localités toujours sans électricité en Ukraine

Plus de 500 localités ukrainiennes se trouvaient dimanche toujours sans électricité, à la suite de frappes russes ces dernières semaines qui ont largement endommagé le réseau électrique national, a indiqué un représentant du ministère de l'Intérieur.

"L'ennemi continue d'attaquer les infrastructures essentielles du pays. Actuellement, 507 localités dans huit régions de notre pays sont coupées de l'alimentation électrique", a déclaré à la télévision ukrainienne Yevgueniï Yénine, premier vice-ministre de l'Intérieur.

A la caisse d'un magasin, l'éclairage se fait au téléphone, en raison d'une coupure de courant, le 29 novembre 2022 à Kiev. [EPA/Keystone - Oleg Petrasyuk]

Dans le détail, "la région de Kharkiv est la plus touchée, où 112 villages sont isolés; dans les régions de Donetsk et de Kherson: plus de 90; la région de Mykolaïv: 82; la région de Zaporijjia: 76; la région de Lougansk: 43", a-t-il précisé.

La perspective de nouvelles frappes russes sur le réseau énergétique ukrainien fait craindre un hiver particulièrement compliqué pour la population civile et une nouvelle vague de réfugiés hors du pays.

DIMANCHE 4 DECEMBRE

Le rythme actuel des combats devrait se poursuive dans les prochains mois, selon les USA

Le renseignement américain s'attend à ce que le rythme actuel des combats en Ukraine, qui a fortement ralenti, se poursuive dans les mois à venir, et ne voit aucun signe d'un affaiblissement de la détermination des Ukrainiens à résister, a déclaré samedi la directrice du renseignement national américain.

"Nous constatons déjà un certain ralentissement du conflit et nous nous attendons à ce que cela continue dans les prochains mois", a expliqué April Haines lors du forum annuel de la Reagan National Defense. Selon elle, tant les Ukrainiens que les Russes devraient chercher à se préparer à une nouvelle contre-offensive après l'hiver, en renouvelant leurs équipements et en se réapprovisionnant.

Détermination ukrainienne intacte

"Nous sommes assez sceptiques quant à la façon dont les Russes seront prêts. Je suis plus optimiste pour les Ukrainiens." April Haines a estimé que les attaques russes menées contre les infrastructures ukrainiennes visaient en partie à saper la détermination des Ukrainiens à résister, ajoutant: "Nous ne voyons aucune preuve que (leur détermination) soit entamée à l'heure actuelle".

Selon la directrice du renseignement national, les objectifs politiques poursuivis par le président russe Vladimir Poutine en Ukraine ne semblent pas avoir changé, mais les membres du renseignement américain pensent qu'il pourrait être disposé à revoir ses objectifs militaires à la baisse à court terme "temporairement, avec l'idée qu'il pourrait revenir sur cette décision ultérieurement".

21h30

Le président Zelensky juge le plafonnement insuffisant

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a jugé insuffisant samedi le plafonnement du prix de baril de pétrole russe à 60 dollars, décidé la veille par les pays de l'UE, du G7 et de l'Australie. Il a suggéré un prix deux fois plus bas.

Dans la matinée, Kiev s'était pourtant satisfait d'un tel mécanisme contraignant, voulant croire tôt ou tard à la "destruction" de l'économie russe sous le poids des sanctions internationales. "Il aurait fallu abaisser (le prix plafond) à 30 dollars pour détruire (l'économie russe) encore plus rapidement", avait toutefois précisé le chef de cabinet de la présidence ukrainienne, Andriï Iermak.

Mais en soirée, le président Zelensky a adopté un position nettement plus critique envers les Occidentaux.

"Position faible"

"Ce n'est pas une décision sérieuse de fixer une telle limite pour les prix russes, ce qui est tout à fait confortable pour le budget de l'État terroriste", a-t-il affirmé, selon les services de la présidence.

"La Russie a déjà causé des pertes colossales à tous les pays du monde en déstabilisant délibérément le marché de l'énergie. Et le monde ne peut pas oser" faire un "véritable désarmement énergétique" de Moscou, a-t-il regretté. "C'est une position faible", a-t-il martelé.

21h40

La dureté d'une guerre "à l'ancienne"

Un maximum de 13'000 militaires ukrainiens ont été tués depuis le début de l’invasion russe, affirment les autorités ukrainiennes. Moscou de son côté avance le chiffre de 6000 soldats tués au combat.

Selon l’état-major américain, les pertes – côté russe comme ukrainien – sont en fait bien plus importantes, de quelque 100'000 soldats tués ou blessés de chaque côté, estime l’état-major américain.

Seule certitude: les combats sont toujours aussi intenses. Les images qui nous parviennent du front témoignent de l'enfer sur place.

>> Les précisions dans le 19h30 :

200'000 soldats auraient péri depuis le début de l’invasion russe en Ukraine. Les armées doivent désormais faire face à un hiver glacial
200'000 soldats auraient péri depuis le début de l’invasion russe en Ukraine. Les armées doivent désormais faire face à un hiver glacial / 19h30 / 2 min. / le 3 décembre 2022

20h30

Les hôpitaux civils ukrainiens accueillent désormais aussi des militaires

En Ukraine, la dureté de la guerre se vit au quotidien dans les hôpitaux civils, contraints désormais de soigner aussi des militaires de retour du Donbass.

La preuve avec ces témoignages rares recueillis dans un hôpital de Dnipro par notre correspondante Maurine Mercier.

>> Son reportage dans le 19h30 :

En Ukraine, les hôpitaux civils s’adaptent pour accueillir et soigner les soldats blessés au front
En Ukraine, les hôpitaux civils s’adaptent pour accueillir et soigner les soldats blessés au front / 19h30 / 2 min. / le 3 décembre 2022

17h15

L'UE approuve formellement le plafonnement du prix du pétrole russe

Les 27 pays de l'Union européenne ont formellement approuvé samedi le plafonnement du prix du pétrole brut russe transporté par voie maritime à 60 dollars par baril, annonce la Commission européenne.

La Pologne avait levé vendredi ses dernières objections à la validation de ce mécanisme proposé par le G7, qui devrait entrer en vigueur lundi.

L'idée est à la fois de tarir les revenus de la Russie pour l'empêcher de financer la guerre en Ukraine avec ses ventes de pétrole tout en évitant une flambée des cours mondiaux au moment de l'entrée en vigueur d'un embargo européen sur le brut russe, prévu également le 5 décembre.

"Le G7 et tous les États membres de l'UE ont pris une décision qui frappera encore plus durement les revenus de la Russie et réduira sa capacité à mener la guerre en Ukraine", a déclaré Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, dans un communiqué.

"Cela nous aidera également à stabiliser les prix mondiaux de l'énergie, ce qui profitera aux pays du monde entier qui sont actuellement confrontés à des prix élevés du pétrole", a-t-elle ajouté.

Selon ce mécanisme, les transporteurs maritimes et les compagnies d'assurance et de ré-assurance ne pourront prendre en charge les cargaisons de brut russe que si son prix n'excède pas 60 dollars par baril, ce qui compliquera de facto toute transaction à un prix plus élevé, même pour les pays tiers.

14h40

La Russie "n'acceptera pas" le plafonnement du prix de son pétrole

La Russie a affirmé samedi qu'elle "n'acceptera pas" le plafonnement du prix de son pétrole que l'Union européenne, le G7 et l'Australie ont prévu de mettre en place dans les prochains jours pour limiter les moyens de Moscou pour financer son invasion de l'Ukraine.

>> Lire aussi : Le pétrole russe plafonné à 60 dollars après l'accord du G7 et de l'Australie

"Nous n'accepterons pas ce plafond", a déclaré à la presse le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, cité par les agences russes, alors que Moscou avait déjà prévenu qu'il ne livrerait plus de pétrole aux pays qui adopteraient cette mesure.

Dans cette première réaction de Moscou, Dmitri Peskov a toutefois affirmé que la Russie s'était "préparée" en amont "pour un tel plafond", sans donner plus de détails.

"Nous atteignons toujours notre objectif et l'économie de la Russie sera détruite, et elle paiera et sera responsable de tous ses crimes", s'était de son côté félicité plus tôt le chef de cabinet de la présidence ukrainienne, Andriï Iermak.

13h15

Les autorités appellent la population à "tenir" face aux coupures

Les autorités ukrainiennes ont appelé samedi la population à "tenir" face aux coupures de courant qui rythment désormais leur vie quotidienne à la suite de frappes russes ces dernières semaines qui ont largement endommagé le réseau électrique national.

"A partir de lundi, j'exigerai qu'Oblenergo (un opérateur) revoie les horaires de la région. Il y aura très probablement des arrêts de quatre heures", a indiqué sur Telegram le gouverneur de la région de Mykolaïv (sud), Vitaliï Kim.

"Il faut tenir"

Il a décrit une "consommation en hausse" d'électricité, ce qui selon lui doit nécessiter des interruptions plus longues de façon à soulager le réseau électrique régional. "Il faut tenir", a-t-il lancé aux habitants de sa région.

La Russie a massivement bombardé depuis octobre les installations énergétiques ukrainiennes, provoquant de graves dégâts et entraînant des coupures de courant qui affectent des millions d'Ukrainiens, plongés chaque jour dans le noir et le froid.

11h00

Les Ukrainiens fuyant la zone occupée de Kherson autorisés à traverser le Dniepr

Les responsables de la partie de la région de Kherson récemment libérée par l'armée ukrainienne ont annoncé samedi qu'ils autorisaient temporairement leurs compatriotes vivant en zone encore occupée par la Russie à traverser le Dniepr pour échapper à l'intensification des combats.

Yaroslav Yanouchevitch, le gouverneur de la région a précisé que les traversées en bateau seraient autorisées jusqu'à lundi, à condition que celles-ci se déroulent en journée et en un lieu spécifié.

"Intensification des combats"

"Les évacuations sont nécessaires en raison d'une possible intensification des combats dans la région", a-t-il écrit sur son compte Telegram.

Après avoir libéré la ville de Kherson le 11 novembre, l'armée ukrainienne ne cache pas son intention de lancer une nouvelle offensive militaire pour tenter de reprendre la partie du district de Kherson et de la région voisine de Zaporijjia qui sont sous contrôle russe.

De violents échanges d'artillerie ont eu lieu ces derniers jours d'une rive à l'autre du Dniepr.

09h00

L'Opep+ dans l'incertitude, entre prix en berne et sanctions

Nouvelle coupe des quotas de production ou statu quo? L'Opep+ se réunit dimanche dans un contexte délicat, marqué par la chute des cours du pétrole et l'entrée en vigueur de nouvelles sanctions contre la Russie.

Les représentants des treize membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), conduits par Ryad, et leurs dix alliés emmenés par Moscou, partenaires de l'accord Opep+, se retrouvent par visioconférence pour décider de leur prochain objectif de production.

Réunion virtuelle

Ils ont finalement opté pour un format de réunion virtuel, un jour avant le début de l'embargo de l'Union européenne sur les importations de brut russe, qui doit être assorti d'un plafonnement des prix.

L'alliance devrait se prononcer pour une "reconduction de la décision précédente" portant sur une baisse de 2 millions de barils par jour, a déclaré une source iranienne à l'AFP, le marché étant "très incertain" avec l'arrivée imminente d'un nouveau train de sanctions contre la Russie.

08h00

L'économie russe "sera détruite" par le plafonnement des prix de son pétrole, selon Kiev

L'économie russe "sera détruite" par l'introduction prochaine du plafonnement du prix de son baril de pétrole à 60 dollars, après l'accord scellé par les pays de l'UE, du G7 et de l'Australie, a affirmé samedi la présidence ukrainienne.

"Nous atteignons toujours notre objectif et l'économie de la Russie sera détruite, et elle paiera et sera responsable de tous ses crimes", a indiqué sur Telegram le chef de cabinet de la présidence ukrainienne, Andriï Iermak, selon qui "il aurait toutefois fallu abaisser (le prix plafond) à 30 dollars pour la détruire plus rapidement".

06h00

Le pétrole russe plafonné à 60 dollars

La Russie devrait être confrontée à partir de lundi au plafonnement du prix de son baril de pétrole à 60 dollars, après l'accord scellé par les pays de l'Union européenne, du G7 et de l'Australie, afin de limiter les revenus de Moscou pour financer le conflit en Ukraine.

L'accord a été permis par le consensus trouvé plus tôt dans la journée par les 27 pays de l'Union européenne, qui ont réussi à rallier la Pologne.

Concrètement, le prix fixé doit être suffisamment élevé pour que la Russie ait intérêt à continuer à leur vendre du pétrole, mais inférieur au cours pour limiter les revenus qu'elle pourra en tirer.

Le mécanisme entrera en vigueur lundi "ou très peu de temps après", précisent le G7 et l'Australie. C'est en effet lundi que débute l'embargo de l'UE sur le pétrole russe acheminé par voie maritime.

Ainsi, seul le pétrole vendu par la Russie à un prix égal ou inférieur à 60 dollars pourra continuer à être livré. Au-delà de ce plafond, il sera interdit pour les entreprises de fournir les services permettant le transport maritime (fret, assurance, etc.).

>> Lire également : Le pétrole russe plafonné à 60 dollars après l'accord du G7 et de l'Australie

00h00

Le suivi du week-end

>> Suivez en détails la suite des événements samedi et dimanche : Un ex-chef de l'Otan critique la neutralité de la Suisse dans la guerre en Ukraine

00h00

Le déroulé de la journée de vendredi

>> Le détail des événements lors de la journée de mardi : Le naufrage du Moskva a fait un mort et 27 disparus, annonce la Russie