Le suivi de la situation en Ukraine. [Keystone]
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Premiers reportages dans la ville de Kherson, reprise par les Ukrainiens

- Quelques jours après le départ des troupes russes, Kherson reprend son souffle après avoir passé huit mois sous le contrôle de l'armée russe. Les conditions de vie restent précaires. La plupart des habitants n’ont ni électricité, ni eau courante.

- Une nouvelle vague de frappes russes a touché jeudi matin plusieurs régions d'Ukraine, faisant au moins un blessé, ont annoncé les autorités ukrainiennes. Les infrastructures sont régulièrement prises pour cible et "plus de dix millions d'Ukrainiens sont sans électricité", notamment dans la région de Kiev, a déclaré le président ukrainien Volodymyr Zelensky.

- Des experts ukrainiens sont arrivés en Pologne pour participer à l'enquête visant à déterminer d'où a été tiré le missile ayant tué deux personnes en Pologne, a indiqué jeudi le chef de la diplomatie ukrainienne.

- Selon les premières conclusions de l'enquête, le missile tombé mardi en Pologne proviendrait de la défense anti-aérienne ukrainienne, une position contestée par le président ukrainien Volodymyr Zelensky.

- L'accord céréalier permettant de poursuivre les exportations de céréales ukrainiennes par la mer Noire a été prolongé de 120 jours, a annoncé jeudi le ministre ukrainien des Infrastructures.

Suivi assuré par RTSinfo

00h00

La suite des évènements

21h45

Résolution de l'AIEA appelant la Russie à quitter la centrale de Zaporijjia

Le Conseil des gouverneurs de l'AIEA a adopté jeudi une nouvelle résolution appelant la Russie à se retirer de la centrale ukrainienne de Zaporijjia et à stopper ses actions contre les sites nucléaires, selon des sources diplomatiques.

Le texte, présenté par le Canada et la Finlande, a été approuvé par 24 des 35 Etats siégeant au Conseil, ont précisé deux diplomates contactés par l'AFP. La Russie et la Chine ont voté contre.

Sept pays se sont abstenus (Pakistan, Inde, Afrique du sud, Namibie, Kenya, Vietnam, Arabie saoudite). Deux étaient absents.

Dans ce texte, le Conseil des gouverneurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) "exprime sa vive préoccupation" devant le refus de la Russie de stopper ses attaques contre les installations nucléaires ukrainiennes.

20h40

Premiers reportages dans la ville de Kherson

Dans le sud du pays, la ville de Kherson reprend son souffle. La ville a été reprise il y a une semaine par les forces ukrainienne après neuf mois d’occupation russe.

Dans les villages autour de Kherson, presque toutes les maisons sont détruites.

Pour des raisons de sécurité, les accès pour les journalistes sont restreints. Le long des routes, des quantités de mines jonchent le sol. Les autorités ukrainiennes craignent aussi que des soldats russes en civil se cachent encore en ville de Kherson.

>> Ecouter le reportage de Maurine Mercier dans Forum :

Reportage dans la ville de Kherson, reprise par les Ukrainiens
Reportage dans la ville de Kherson, reprise par les Ukrainiens / Forum / 5 min. / le 17 novembre 2022

A Kherson même

La ville semble elle en revanche plutôt épargnée par les bombardements. La Russie s'en est en effet emparée très rapidemment.

Sur l'emblématique place de la Liberté, en plein centre de Kherson, des centaines d'Ukrainiens sont rassemblés. Les habitants viennent chercher de l'aide humanitaire, des cartons de nourriture, des couvertures de laine. Ils manquent de tout: eau, électricité, essence. Les commerces et les cafés sont fermés.

La ville est dépeuplée. Énormément de gens ont fui l'occupation, mais d'autres sont aussi partis côté russe.

>> Voir aussi le reportage du 19h30 :

Moins d’une semaine après sa libération, la ville de Kherson reprend vie
Moins d’une semaine après sa libération, la ville de Kherson reprend vie / 19h30 / 2 min. / le 17 novembre 2022

>> Les précisions de Tristan Dessert depuis Odessa :

Tristan Dessert évoque la vie difficile des habitants de Kherson
Tristan Dessert évoque la vie difficile des habitants de Kherson / 19h30 / 1 min. / le 17 novembre 2022

19h30

La Russie dénonce un verdict "politique" dans l'affaire du vol MH17

La Russie a dénoncé jeudi une décision "politique" après la condamnation par un tribunal néerlandais de trois hommes, dont deux Russes, pour la destruction d'un avion de la Malaysia Airlines au-dessus de l'Ukraine en 2014.

"Le déroulement et le résultat de la procédure judiciaire indiquent que (la décision) se base sur un ordre politique", a réagi le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué. "Le procès aux Pays-Bas a toutes les chances de devenir l'un des plus scandaleux dans l'histoire des procédures judiciaires", a-t-il ajouté.

19h20

Des experts ukrainiens sur place en Pologne

Des experts ukrainiens sont arrivés en Pologne pour participer à l'enquête visant à déterminer d'où a été tiré le missile ayant tué deux personnes en Pologne, a indiqué jeudi le chef de la diplomatie ukrainienne.

"Nos experts sont déjà en Pologne", a indiqué Dmytro Kouleba sur Twitter. "Nous espérons qu'ils accéderont rapidement au site" de l'incident, "en coopération avec les forces de l'ordre polonaises", a-t-il ajouté.

19h15

Tortures russes dénoncées par un défenseur ukrainien des droits de l'Homme

Un haut responsable ukrainien chargé des droits de l'Homme a fait état de l'étendue "horrible" de tortures à Kherson pendant l'occupation russe de cette ville de sud de l'Ukraine, reprise la semaine dernière par les forces de Kiev.

"Je n'ai pas encore vu" de tortures "à une telle échelle", "après avoir visité toutes les salles de torture dans diverses régions de l'Ukraine", a déclaré Dmytro Loubynets, chargé du Parlement des droits de l'Homme à la télévision nationale. "L'étendue est simplement horrible", a-t-il ajouté.

Des "dizaines de personnes" étaient "électrocutées, battues avec des tuyaux métalliques. Leurs os étaient brisés" et "les Russes ont filmé tout cela", a-t-il accusé. "Je suis sûr que dans chaque localité importante on va découvrir une salle de torture. Car c'est un système mis en place par la Russie".

19h10

Opportunité inédite de négociations de paix?

Vendredi dernier, l'armée russe se retirait de la ville stratégique de Kherson, dans le sud de l'Ukraine, après huit mois d'occupation. C'est un troisième repli majeur, après Kiev en mars et Kharkiv à la fin de l'été.

C'est aussi une défaite cuisante pour le président russe Vladimir Poutine, qui avait signé, il y a un mois et demi, l'annexion de la région de Kherson à la Russie après un référendum.

Ce nouveau revers des troupes russes offrirait aux belligérants une fenêtre d'opportunité inédite pour négocier la fin de la guerre. C'est ce qu'estime en tout cas une partie de la communauté internationale.

>> Voir à ce sujet un débat dans l'émission Forum :

Le grand débat - le bon moment pour négocier la paix en Ukraine ?
Le grand débat - le bon moment pour négocier la paix en Ukraine ? / Forum / 17 min. / le 17 novembre 2022

19h05

L'accord céréalier, un accord au rabais pour Kiev

L'annonce de prolongement de l'accord sur les céréales tombe deux jours avant son expiration samedi. L'Ukraine continuera ainsi à utiliser le corridor maritime sur la mer Noire pour exporter ses produits agricoles.

L'ONU et l'Ukraine avaient espéré parvenir à un accord sur une extension d'un an. C'est finalement 120 jours, autrement dit un accord au rabais, en tout cas pour l'Ukraine.

Interrogé dans l'émission Forum de la RTS, Thierry Pouch, responsable du service "Etude et prospective" aux Chambres d'agriculture en France, explique que "l'Ukraine est un pays qui exporte énormément de céréales habituellement". Or, "dans le cadre du conflit, elle a cruellement besoin de devises".

Ainsi, à cause de cet accord récent, l'Ukraine "va devoir renégocier dans quatre mois, ce qui peut être décevant, sachant que, au moment du 22 juillet, il y avait en stock 20 millions de tonnes de céréales, et que quatre mois après, l'Ukraine n'en avait exporté que 11 millions. Il y a donc une marge de progression" qui se trouve encore freinée par ce nouvel accord.

>> Voir l'intervention complète de Thierry Pouch dans l'émission Forum :

L'accord sur l'exportation des céréales ukrainiennes est prolongé: interview de Thierry Pouch
L'accord sur l'exportation des céréales ukrainiennes est prolongé: interview de Thierry Pouch / Forum / 4 min. / le 17 novembre 2022

17h30

Premier couac de communication pour Zelensky

Jusqu'ici très à l'aise dans sa communication, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a sans doute commis sa première erreur en attribuant immédiatement à la Russie la responsabilité du missile qui a fait deux morts en Pologne. Si la tension des bombardements peut expliquer son emportement, son attitude commence à agacer ses alliés.

Omniprésent dans les médias et sur les réseaux sociaux avec ses prises de parole et arpentant le terrain en tenue kaki, le président a su se forger un capital sympathie dans son pays et à l'étranger, incarnant la résistance de tout un pays face à la Russie.

Ses prises de parole sur le missile tombé en Pologne pourraient toutefois tourner à ses dépens. Les opinions publiques et les politiciens occidentaux sont derrière lui, mais si le doute s'insinue, ce pourrait devenir difficile pour lui.

"Il a un capital de sympathie mais je ne vois pas pourquoi il s'est précipité. C'est gênant pour lui vis-à-vis de l'Otan et ça ouvre un vrai boulevard à la propagande russe", a estimé sur Franceinfo Michel Yakovleff, officier général de l'armée de terre française, qui considère que Volodymyr Zelensky se "complique la vie" et "a perdu une occasion de se taire".

Interrogé sur la même chaîne, François Beaudonnet, rédacteur en chef de rédaction européenne de France Télévisions, relève que Zelensky était jusqu'ici "une sorte de héros avec une communication extrêmement huilée, où il disait ce qui se passait réellement sur le terrain". Et s'il y avait de la propagande, cela restait limité. "Là, il est en train de passer de l'autre côté de la force" et pourrait apparaître pour "un propagandiste qui manipule ou qui ment peut-être".

>> Plus de détails : En communiquant sans retenue, Volodymyr Zelensky prend le risque d'agacer ses alliés

16h25

Zelensky salue la condamnation des responsables du crash du vol MH17

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a salué jeudi la "décision importante" d'un tribunal de La Haye (Pays-Bas) de condamner trois hommes -- dont deux Russes -- à perpétuité pour la destruction du vol MH17 de la Malaysia Airlines au-dessus de l'Ukraine en 2014.

"La punition pour toutes les atrocités russes - à la fois d'hier et d'aujourd'hui - sera inévitable", a-t-il ajouté, alors que Kiev accuse Moscou de "crimes de guerre" dans certaines régions ukrainiennes occupées par l'armée russe depuis fin février.

Le président ukrainien s'est félicité de ces "premières condamnations". "Mais il est nécessaire que (tous) les instigateurs finissent sur le banc des accusés, car le sentiment d'impunité conduit à de nouveaux délits", a-t-il déploré.

>> Lire aussi : Trois hommes condamnés pour la destruction du vol MH17 au-dessus de l'Ukraine en 2014

14h45

Paris estime que les frappes russes pourraient être des crimes de guerre

La France considère que les frappes russes contre des objectifs civils en Ukraine peuvent constituer des crimes de guerre dont les auteurs devront rendre compte, a déclaré jeudi le ministère français des Affaires étrangères.

"La France condamne avec la plus grande fermeté la poursuite des frappes russes contre de nombreuses villes ukrainiennes, dont Kiev", a déclaré la porte-parole du Quai d'Orsay lors d'un point presse.

"Ces frappes ont de nouveau visé délibérément des infrastructures civiles, affectant l’alimentation en électricité des foyers en Ukraine. (...) Ces frappes contre des objectifs civils peuvent constituer des crimes de guerre dont les auteurs devront rendre compte", a-t-elle ajouté.

14h30

Missile en Pologne: Blinken estime que la Russie est in fine responsable

Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken a assuré jeudi que la Russie portait la "responsabilité ultime" pour la chute meurtrière d'un missile en Pologne, alors qu'une enquête doit déterminer d'où celui-ci a été tiré.

"Quelle que soit la conclusion de l'enquête, nous savons déjà la partie qui porte la responsabilité ultime pour cet incident tragique: la Russie", a-t-il déclaré depuis Bangkok, avant un sommet de dirigeants de la Coopération économique Asie-Pacifique (Apec).

13h50

Missile tombé en Pologne: Zelensky "ne sait pas ce qu'il s'est passé"

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré jeudi "ne pas savoir ce qu'il s'est passé" en Pologne où un missile est tombé mardi, tuant deux personnes, après avoir pourtant affirmé que le projectile était "russe".

"Je ne sais pas ce qu'il s'est passé. Nous ne savons pas avec certitude. Le monde ne le sait pas. Mais je suis sûr que c'était un missile russe, je suis sûr que nous avons tiré depuis des systèmes de défense aérienne", a-t-il déclaré, cité dans un communiqué de la présidence ukrainienne.

>> Réécouter également le reportage du 12h30 :

Volodymyr Zelensky. [EPA - Sergey Dolzhenko]EPA - Sergey Dolzhenko
Le président ukrainien Zelensky maintient sa position sur la nature russe du missile qui a fait 2 victimes en Pologne / Le 12h30 / 2 min. / le 17 novembre 2022

13h15

Pour le Kremlin, les souffrances de civils sont la "conséquence" du refus de Kiev de négocier

Les souffrances des civils en Ukraine sont la "conséquence" du refus de Kiev de négocier avec Moscou, selon le Kremlin.

"C'est la conséquence du manque de la volonté de la partie ukrainienne de régler le problème, d'entamer des négociations, son refus de chercher un terrain d'entente", a affirmé le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.

"L'opération militaire spéciale (russe) continue, sa poursuite ne dépend pas des conditions météorologiques", a-t-il ajouté, alors que la neige a commencé à tomber en Ukraine.

Dmitri Peskov a souligné que les lourdes frappes russes ayant visé cette semaine l'Ukraine avaient pour cible "des sites d'infrastructures qui sont directement ou indirectement liés aux forces armées ukrainiennes".

12h40

Moscou confirme la reconduite de l'accord céréalier

La Russie a confirmé la reconduite "sans aucun changement" de l'accord sur les exportations de céréales ukrainiennes, après que la Turquie, l'ONU et l'Ukraine ont annoncé sa prolongation plus tôt jeudi.

"La partie russe autorise l'extension technique de l'Initiative de la mer Noire sans aucun changement dans ses termes et sa portée", a déclaré la diplomatie russe. Moscou s'était brièvement retiré fin octobre de l'accord, dénonçant l'utilisation du couloir humanitaire par Kiev "à des fins militaires".

11h50

Erdogan: "Russie et Etats-Unis n'utiliseront pas la bombe nucléaire"

"Ni les Etats-Unis ni la Russie ne tenteront d'utiliser l'arme nucléaire", a affirmé jeudi le président turc Recep Tayyip Erdogan après la réunion des patrons des renseignements de ces deux pays à Ankara.

"Selon les informations que j'ai reçues de la part de mon directeur du renseignement concernant les Etats-Unis et la Russie, aucune des deux parties ne sera tentée d'utiliser l'arme nucléaire", a déclaré Recep Tayyip Erdogan cité par l'agence officielle Anadolu.

Le patron de la CIA William Burns et son homologue russe Sergueï Narychkine se sont retrouvés en début de semaine dans la capitale turque, avait confirmé la présidence turque.

William Burns avait alors mis en garde le chef des renseignements russes contre les conséquences d'un recours à l'arme nucléaire que la Russie a menacé d'utiliser en Ukraine, selon la Maison Blanche.

10h25

Au moins sept types de mines antipersonnelles russes utilisées en Ukraine

La Russie a utilisé au moins sept types de mines antipersonnel à fragmentation et à effet de souffle depuis son invasion en Ukraine le 24 février, révèle le rapport 2022 de l'Observatoire des Mines rendu public jeudi.

C'est une "situation sans précédent, dans laquelle un pays qui n'est pas encore partie au traité utilise l'arme sur le territoire d'un Etat partie", selon ce rapport qui mesure la mise en oeuvre de la Convention sur l'interdiction des mines antipersonnel de 1997 (ou Traité d'Ottawa).

Une utilisation fermement condamnée

L'utilisation par la Russie - pays qui a le plus gros stock mondial de mines antipersonnel (26,5 millions) - de ce type d'armes en Ukraine a été fermement condamnée par divers pays.

Six des types de mines sont à fragmentation (MOB, MON-50, MON-100, OZM-72, POM-2/POM-2R et POM-3). La Russie utilise également des mines à effet de souffle (PMN-4). Toutes ont été produites par la Russie ou l'URSS, selon le rapport.

Le nombre de victimes civiles de mines et d'autres restes explosifs de guerre enregistré en Ukraine durant les neuf premiers mois de l'année (277) est près de cinq fois plus élevé que le nombre de victimes enregistré en 2021 (58), constate par ailleurs le rapport.

09h20

Nouvelles frappes russes

Une nouvelle vague de frappes russes a touché jeudi matin plusieurs régions d'Ukraine, faisant au moins un blessé, ont annoncé les autorités ukrainiennes.

A Dnipro (centre-est), deux sites d'infrastructure ont été touchés et une personne a été blessée, a indiqué la présidence. A Kiev, deux missiles de croisière ont été abattus par la défense ukrainienne alors que près d'Odessa (sud), des infrastructures ont été touchées, selon les autorités régionales respectives.

08h45

Accord céréalier prolongé pour 120 jours

L'accord céréalier permettant de poursuivre les exportations de céréales ukrainiennes par la mer Noire a été prolongé de 120 jours, a annoncé jeudi le ministre ukrainien des Infrastructures.

L'"Initiative céréalière de la mer Noire va être prolongée de 120 jours", a annoncé sur Twitter le ministre Oleksandre Koubrakov, qui s'est félicité d'un pas "important dans la lutte contre la crise alimentaire mondiale". Cet accord qui expire vendredi soir a permis de sortir plus de 11 millions de tonnes des ports ukrainiens en quatre mois.

>> Lire également : L'accord permettant les exportations de céréales ukrainiennes prolongé de 120 jours

07h45

Reportage dans le village polonais touché par un missile

Le missile qui a touché un village polonais, vraisemblablement à la suite d'un accident, a fait deux morts. Pour ses habitants, le conflit dans l'Ukraine voisine prend une nouvelle tournure.

Inquiétude, angoisse, étonnement, les sentiments sont divers mais tous semblent s'interroger désormais sur leur sécurité.

>> Réécouter le reportage de La Matinale qui est allée recueillir des témoignages sur place :

Un missile a touché un village polonais proche de la frontière avec l'Ukraine. [Keystone - Police polonaise]Keystone - Police polonaise
Reportage en Pologne, près du site de l'impact du missile de fabrication russe / La Matinale / 1 min. / le 17 novembre 2022

07h30

Comment est menée l'enquête sur le missile qui est tombé en Pologne?

Selon les premières conclusions de l'enquête, le missile tombé mardi en Pologne proviendrait de la défense anti-aérienne ukrainienne.

L'enquête concernant cet incident n'est pourtant pas encore terminée. D'ailleurs, par qui et comment est-elle menée? Interviewé dans La Matinale, le général Trinquand, ancien chef de la mission militaire française auprès de l'ONU, explique que ce sont la Pologne et l'Otan qui sont associées.

"L'endroit où est tombé le missile permet d'avoir des indices. Ce sont donc les autorités polonaises qui demandent localement à ce qu'une enquête soit faite. Ensuite, il peut y avoir recoupement avec des systèmes satellitaires, vidéos et radars (...). Donc l'enquête sur le terrain, ce sont probablement les Polonais qui la lancent, mais ceci se fait en coordination avec les pays de l'Otan, afin d'avoir plus d'indices sur ce qu'il s'est passé", explique-t-il.

>> Réécouter le reportage de La Matinale :

Un missile qui s'est abattu en Pologne, près de la frontière ukrainienne, a fait deux morts. [Reuters - Stowarzyszenie Moje Nowosiolki]Reuters - Stowarzyszenie Moje Nowosiolki
Qui mène l'enquête sur le missile tombé mardi en Pologne? / La Matinale / 1 min. / le 17 novembre 2022

06h00

Xi Jinping, grand gagnant à Bali?

Xi Jinping a-t-il réussi à redorer son image au G20 de Bali? Le président chinois réémergeait sur la scène internationale pour la première fois après trois ans d'absence en raison du Covid-19.

Le dirigeant a lancé une opération de charme, face aux Américains et aux Européens. Des partenaires rivaux qui se sont montrés assez réceptifs, notamment sur le dossier ukrainien.

Perçu comme un médiateur possible

Ainsi, le président français Emmanuel Macron n'a pas hésité à saluer un Xi Jinping "sincère, influent et responsable", un homme attaché à la paix et un médiateur de choix face à la Russie de Vladimir Poutine.

De son côté, Joe Biden a annoncé en grande pompe à la presse que lui et son homologue chinois s'étaient mis d'accord sur leur "opposition" à tout recours à l'arme nucléaire en Ukraine.

Xi Jinping semble donc avoir réussi à regagner quelques points lors de ce séjour indonésien. Dans les faits pourtant, Pékin se refuse toujours à condamner l'intervention russe.

00h00

Le déroulé de la journée de vendredi

>> Le détail des événements lors de la journée de mardi : Le naufrage du Moskva a fait un mort et 27 disparus, annonce la Russie